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Mon avis : Pop Icons StephenKing – Justine Niogret

Publié le par Fanfan Do

Éditions L’écran Fantastique Collections

 

Mon avis sur Insta c'est ici

 

Quatrième de couverture :

Stephen King est précieux. Ses romans sont précieux.

Ce qui est touchant aussi chez King, c’est qu’il ne se présente pas en professeur. On a l’impression qu’on pourrait aller pique-niquer avec lui, lui raconter nos soucis, jouer au base-ball, promener son chien. King n’a jamais de grands airs. King est humble.

King, c’est le grand frère qu’on n’a pas eu, qui vous raconte des histoires horribles, les soirs d’été, cachés sous les couvertures. Il a ce goût-là. Les soirs d’été d’enfance, quand le monde vous fait si peur mais qu’il vous appartient encore, parce qu’on n’a pas encore fait de choix. Et puis, la vie vous pousse à en faire, et de plus en plus, et on se retrouve adulte.

 

 

Mon avis :
La passion de 
Justine Niogret depuis l'enfance (oui oui) pour Stephen King a abouti à ce livre qui nous apprend tout sur le maître de l'horreur, en commençant par son enfance. J'ai adoré… TOUT ! À commencer par la mise en page. Il y a des dessins, et du texte, en petit, en grand, en gras, en couleur, un régal pour les yeux. Car bien sûr elle s'est accompagnée de nombreux dessinateurs-trices pour nous pondre cet ouvrage juste magnifique et passionnant !

On apprend (pas) que ce génie de 
Stephen King est d'une grande humilité autant qu'il est la bienveillance personnifiée. On ne l'apprend pas parce qu'on le sait déjà, enfin il me semble. Par contre on apprend tout le reste, sur son enfance difficile, sa santé fragile, sa curiosité... de sa découverte de la littérature jusqu'au succès mondial de ses écrits, en passant par sa nounou d'enfer, sa mésaventure avec le sumac vénéneux, sa rencontre avec Tabitha et la misère dans laquelle ils vivaient, ou encore les nombreuses lettres de menaces de lecteurs, venues avec le succès.

C'est magique de découvrir les sources d'inspiration de King ainsi que tous les recoupements au fil des romans, qui nous démontrent à quel point il fait corps avec son oeuvre qui elle-même est un grand tout.

C'est extrêmement bien raconté, avec beaucoup d'humour parfois.
C'est aussi un livre qui donne envie d'en acheter plein d'autres, comme tous ceux qu'on n'a pas encore de 
Stephen King mais aussi ceux d'Edgar Poe dont il est fait mention plusieurs fois dans cet ouvrage.
J'ai surtout envie de découvrir La Tour Sombre, cette saga écrite sur plusieurs décennies, et puis Le fléau, et puis 
Simetierre, et puis Carrie, et Sac d'os, et absolument toute sa bibliographie en fait !!!

Ce livre est une montagne d'informations sur 
Stephen King mais aussi sur ses engagements, pour lesquels son épouse Tabitha est à ses côtés depuis le début.
Cet ouvrage met en évidence, pour ceux à qui ça aurait échappé, L'IMMENSITÉ de l'oeuvre de cet homme atteint de graphomanie, pour le plus grand plaisir de ses lecteurs. Une biographie à lire, qu'on soit fan ou non de 
Stephen King, cet homme qui est arrivé à la littérature par sa passion du cinéma et qui tient une place mondialement prépondérante sur la scène littéraire depuis plus de 50 ans.
J'ai adoré lire ce livre, je l'ai dévoré !

 

Citations :

Page 35 : Peut-être que si Stephen King avait rencontré l’horreur dans la littérature anglaise, ses écrits auraient eu le goût d’un Earl Grey empoisonné et le parfum du vieux velours tapissant une bibliothèque close depuis des années, mais ce sont les vampires gominés qui lui ont donné sa première gorgée d’angoisse. King ne les a jamais oubliés ni trahis.

 

Page 51 : Et puisque la vie et les écrits de King se mélangent, il décide de se servir de la cour de récré pour devenir auteur. Il qualifie lui-même cet épisode de « plagiat le plus éhonté de l’histoire », et il a bien raison.

 

Page 64 : King n’a jamais oublié ses années de pauvreté et de labeur. Lorsqu’il écrit l’effort, le mépris, les fins de mois qui commencent le quinze, il sait.

 

Page 113 : En 1979, Richard Bachman publie son second roman, Marche ou crève. Le livre a été écrit dix ans auparavant. Il s’agit d’une dystopie. Dans une dictature militaire, cent jeunes gens doivent marcher. Le dernier survivant est récompensé. Là aussi, on retrouve les idées de King… enfin, de Bachman, qui ne le quitteront jamais. La méfiance envers le gouvernement, sa violence, l’aveuglement du système.

 

Page 239 : On l’a vu : King est humble. Il a toujours refusé la création d’un fan-club officiel, ou d’être la cible directe de l’adoration de certains de ses lecteurs. Il leur parle pourtant : dans les introductions de ses livres, ou ses fameux « mots de la fin ». Il y confie des anecdotes sur sa vie, donne, en quelque sorte, des nouvelles comme le ferait un vieil ami qu’on a un peu perdu de vue.

 

Page 265 : « Je préviens juste mes amis britanniques : un sac à merde américain va vous rendre visite. S’il vous plaît, rappelez-vous que la plupart d’entre nous n’ont pas voté pour lui : il a perdu de trois millions de votes. Sa présidence est une anomalie statistique."

 

 

 

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