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bande dessinee

Mon avis : 1629 ou l’effrayante histoire des naufragés du Jakarta, tome 1 : L’apothicaire du Diable – Xavier Dorison – Thimothée Montaigne – Clara Tessier

Publié le par Fanfan Do

Éditions Glénat

 

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Quatrième de couverture :

Seuls les désespérés prennent le risque de s’embarquer sur le Jakarta.

 

À son bord, un équipage issu des bas-fonds d’Amsterdam et assez d’or et de diamants pour exciter les plus folles convoitises.

 

Un baril de poudre sur un enfer flottant.

 

Invitée improbable dans cette traversée vers le cauchemar, Lucrétia Hans devient la seule à pouvoir empêcher Jéronimus Cornélius, apothicaire hérétique et ruiné, d’allumer la mèche…

Bon voyage.

 


Mon avis :
Il nous est précisé en préambule de cet ouvrage que, bien que largement inspiré de faits réels, cette histoire reste une adaptation.
De plus, les auteurs ont choisi de franciser les noms néerlandais de certains personnages, et là j'ai trouvé ça dommage. Je pense que les noms doivent être conservés tels quels. Mais peut-être que cette lecture allait me faire changer d'avis...

Amsterdam 1628. le Jakarta, navire Hollandais, doit appareiller au plus tôt pour Java, avant la tempête qui est en train de se lever. Lucrétia Hans doit embarquer pour rejoindre son tyran de mari, car quand on est l'épouse d'un tyran, on lui obéit pour avoir la paix. Mais les navires traînent de sombres réputations, car ils mènent vers les enfers.
Dès l'embarquement, avant même le départ ça sent de danger à plein nez.

Autant le dire, dès le début cette histoire est envoûtante. de par ses dessins mais aussi les textes. Les passagers de ce navire sont un patchwork de la société de l'époque, qui va du pire au pire. le pire de la racaille, au pire de la dépravation, au pire des nantis qui ne sont pas nécessairement les moins vils. Tous ont leurs raisons d'être là. Pour certains c'est leur moyen de subsistance, d'autres n'ont pas le choix, d'autres encore rêvent d'honneurs et de fortune, et peut-être qu'il y en a qui rêvent de liberté...

Cette histoire fait état de la brutale réalité des traversées de l'époque. C'est sauvage et cruel voire monstrueux. Et un degré en dessous, sale et pestilentiel. Il y a ceux qui craignent Dieu et ceux qui craignent bien plus les hommes. Il y a la cruauté du commandement, la soumission de l'équipage, jusqu'au jour où...

J'ai aimé l'histoire, j'ai aimé les dessins, j'ai aimé les textes, j'ai aimé la diversité des personnages, j'ai aimé l'ambiance crépusculaire, et je n'ai pas le moins du monde été dérangée par les noms francisés car je ne m'en suis pas rendu compte.
Et j'ai une énorme frustration, c'est que je n'ai pas la suite, le tome 2. Mais il vient de sortir, donc... SUS À LA LIBRAIRIE !!!

 

Citations :

Page 3 : « L’EXTINCTION DE L’ÂME »…

Avec des termes pareils, il en faudrait peu pour que ce phénomène décrit par Philippe Zimbardo, professeur de psychologie à Stanford, nous fasse sourire ou nous renvoie au registre poétique. Il s’agit malheureusement d’un mécanisme mental aussi réel qu’effrayant. De la Saint-Barthélemy au génocide arménien, en passant par le massacre des Tutsi, la Shoah ou les sévices commis sur les prisonniers d’Abu Ghraib, Zimbardo décèle un effrayant fil conducteur d’enchaînements et de situations qui conduisent tous à la même horreur : l’arrêt complet de l’empathie d’un groupe d’humains associés à la suspension de leur jugement moral avec pour conséquences immédiates : sadisme et massacres.


 

Page 18 : Madame… Ces navires mènent plus vers les enfers que vers les indes ! Il n’y a pas un marin sur deux qui en revient ! Les pires vermines d’Amsterdam préfèrent le cachot à un séjour sur ces cimetières flottants ! Je vous en supplie… Seuls les désespérés embarquent sous les voiles de la VOC.


 

Page 37 : … Nous transportons les pires canailles qui soient…

Déserteurs français, mercenaires allemands, assassins de Monnickendam… rien ne manque. Ce n’est pas un équipage…

C’est une cargaison de poudre…


 

Page 42 : Ma chère, épargnons-nous les mensonges de la plèbe, voulez-vous. Soit votre Dieu existe et il a fait un monde où meurent les nouveau-nés et où les justes sont crucifiés. Nous devons alors voir la vérité en face : il se moque de nous.

Soit votre Dieu n’existe pas et là, je ne vois aucune raison de lui obéir.

 

 

 

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Mon avis : Le Havre : La grande histoire des quartiers – Dominique Delahaye et Béatrice Merdrignac

Publié le par Fanfan Do

Éditions Petit à Petit

 

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Quatrième de couverture :

Après deux tomes vous racontant la ville du Havre, découvrez l’histoire de ses quartiers ! Au fil des rues et des époques, échappez à la male marée qui a inondé la ville en 1525, participez à la grève des cigarières à Saint-François en 1883, résolvez un meurtre aux Ormeaux, assistez au meeting aérien de 1910 aux quartiers Sud et vivez d’autres aventures encore !

 

À travers des bandes dessinées passionnantes

et des pages documentaires fourmillantes d’informations,

les quartiers du Havre n’auront bientôt plus de secrets pour vous !


 

 

Mon avis :
Je viens de faire ma dernière incursion au Havre en bande dessinée avec ce troisième et dernier tome des Éditions Petit à Petit sur cette ville que j'aime tant. Ça tombe bien pour moi qui ai habité plusieurs quartiers là-bas puisque ça nous raconte l'histoire de ceux-ci. À chaque quartier raconté, une courte histoire en BD suivie de deux planches documentaires, textes, et dessins, comme dans les tomes précédents.
Et j'apprends là que le quartier Notre Dame a été le premier a sortir de terre en 1519.

- Notre Dame
- Saint François
- Des Halles centrales à la Bourse
- le Centre-Ville
- D'Ingouville à Danton
- Saint Vincent
- le Perrey
- Entre gare et Rond-Point
- L'Eure
- de Bléville à Caucriauville

Voilà les dix quartiers racontés dans cet opus.

Avec ce livre on suit la chronologie de la construction et l'évolution du Havre, partant de Notre Dame en 1519, pour arriver au XXe siècle de Bléville à Caucriauville, ce dernier étant le plus grand quartier de la ville, Et le plus sinistre à mon avis.
Pour toute personne qui connaît 
Le Havre, cette trilogie en bande dessinée est passionnante et instructive. J'ai appris au passage que Saint Vincent était le "bas Sanvic". J'ai appris beaucoup d'autres choses d'ailleurs.

On y trouve des dessins d'époque et des plans. C'est d'autant plus intéressant que 
Le Havre a été détruit en grande partie en 1944 par les bombardements et qu'il n'est quasiment rien resté de ce que fut le cœur de cette ville. Quand on voit Le Havre avant la destruction par les alliers on se dit que, outre le nombre de victimes, c'est vraiment une catastrophe car l'architecture était magnifique : le Grand Théâtre, La Bourse, Les Halles Centrales, l'hôtel de ville...

Et toujours la salamandre, emblème de François 1er et de la ville, à chaque bas de page.

 

Citations :

Page 33 : SUR LE BOULEVARD IMPÉRIAL

On y construit des édifices publics comme la sous-préfecture et le palais de justice, un bâtiment de style néo-grec, inspiré de la façade ouest de celui de Paris et inauguré en 1876. C'est ici, au début du XXe siècle, qu'est jugé Jules Durand, un charbonnier syndicaliste condamné à mort pour un meurtre qu'il n'a pas commis. Gracié et libéré, il mourra des séquelles de cette injustice. D'autres grandes affaires y seront traitées, comme au XXIe siècle, celle de la Josacine empoisonnée.

 

 

 

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Mon avis : Victor Hugo – Christophe Renault – Michels Mabel

Publié le par Fanfan Do

Éditions Petit à Petit

 

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Quatrième de couverture :

La lecture de ces huit poèmes adaptés en bandes dessinées est l’occasion de se réapproprier les vers de notre enfance, tout en découvrant des facettes moins connues de l’œuvre de Victor Hugo. Chaque dessinateur apporte sa propre vision nous invitant à aborder le texte intégral des poèmes de manière originale et ludique. Les pages documentaires qui rythment les bandes dessinées dévoilent une personnalité hors du commun, un engagement de tous les instants, un talent incommensurable.

"La lumière est dans le livre. Ouvrez le livre tout grand."
Victor Hugo

 

 

Mon avis :
J'ai rencontré ce livre lors des 48H BD. 
Victor Hugo fait partie de mon enfance, ses poèmes surtout dont on apprenait certains à l'école : Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin...
Plus tard j'ai appris que cet homme était un chaud lapin (Snifff), puis encore plus tard qu'il était un humaniste.
En tout cas il est un emblème, une fierté française, mais aussi écrivain et poète préféré de ma douce Maman. Comment ne pas vouloir cette BD ? D'autant que, une BD à 3 euros, ça valait vraiment le coup ! Ou le coût Hi Hi...

Cet ouvrage est composé, en alternance, de textes, photos et dessins
 d'époque racontant la vie d'Hugo, familiale mais aussi littéraire ainsi que ses combats politiques, et de planches de BD illustrant ses poèmes. de nombreux dessinateurs s'y sont collés, en transposant parfois, et ça donne une diversité intéressante.
Encore une fois, c'est le cas à chaque Docu BD que je lis, j'ai aimé ! Avec un petit bémol cette fois, c'est que pour chaque poème, on l'a deux fois. Une fois juste le texte, puis illustré par des planches de BD. Était-ce bien utile ? Quoique, un poème, c'est joli à regarder...


Victor Hugo était un grand écrivain, un grand poète, un grand humaniste. Il luttait pour les opprimés, les droits de l'enfant, contre la peine de mort, contre l'esclavage, pour l'égalité des sexes. Et sur ce dernier point je n'aurais pas cru puisqu'il a laissé une de ses maîtresses aller en prison pour adultère sans s'en soucier particulièrement d'après ce que j'avais vu dans une minisérie sur sa vie. Mais peut-être des libertés sur la réalité y avaient-elles été prises. Néanmoins, il se battait pour moins d'injustices dans la société.

Voilà, j'en ai appris un peu plus sur ce grand homme qu'était 
Victor Hugo.
La bande dessinée est un moyen agréable et facile d'apprendre l'histoire, que ce soit celle des célébrités, des personnages historiques ou encore des villes. C'est ce qui me fait aimer la série des Docu BD des Éditions Petit à Petit, c'est un vrai plaisir à chaque fois.

Maintenant il va falloir que je lise cet écrivain grâce à qui 
Notre-Dame de Paris a été réhabilitée. J'ai lu à l'adolescence le dernier jour d'un condamné et dans ma réserve de livres en cas d'apocalypse j'ai Notre-Dame de Paris ainsi que L'homme qui rit et Les travailleurs de la mer.

 

Citations :

Page 2 : Si Hugo a fait de la politique, il est surtout célèbre pour sa littérature. Certes, il a révolutionné le théâtre, oui, il a donné certains des plus beaux romans français, mais sa poésie reste la plus pure expression de son génie. De son éveil à son crépuscule, Hugo n’a cessé de faire de la poésie.

 

Page 42 : Il réclame l’égalité des sexes, dénonce la peine de mort, s’indigne devant les guerres et affirme les droits de l’enfant.

 

 

 

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Mon avis : Le Grand Rouge - Wouzit

Publié le par Fanfan Do

Éditions Dupuis

 

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Résumé :

Ivan Barnave est un jeune homme libertin vivant de menus larcins. Avec son compagnon William Lameth, un vieil aventurier, ils vivent au jour le jour sans se soucier d'éventuelles poursuites. Cependant le seigneur Flandrin, pour qui un denier est un denier, est prêt à tout mettre en oeuvre pour retrouver ces deux malfaiteurs. Cette pugnacité cache-t-elle autre chose? Traqués, les deux complices seront rapidement rattrapés et condamnés. Ivan, conduit loin de son ami, fera une rencontre qui l'emmènera dans un tourbillon d'aventures, loin de toute civilisation, jusqu'au Grand Rouge.Chasses à l'homme, flashbacks, grandes évasions, amitié étroites, mythes ancestraux, survie en milieu hostile, rêves d immortalité... Voilà ce que vous réserve Le Grand Rouge! Servi par un univers graphique immersif et haut-en-couleurs, Wouzit livre ici un récit d'aventure extraordinairement riche et complexe.


 

 

Mon avis :
Cette BD est tout d'abord très déroutante. Chapitre 1, un naufragé arrive sur une île aux couleurs psychédéliques, avec des plantes étranges et des créatures dignes d'un trip sous acide.
Au deuxième chapitre il est quelque part dans un monde civilisé mais dans une époque antérieure à la nôtre. Il est recherché ainsi que son complice et ami. Ils ont escroqué un homme qui compte bien leur faire payer très cher son humiliation.
Chapitre 3 il est de nouveau dans l'île, où tout est dangereux, des monstrueuses créatures voraces aux plantes carnassières.
On alterne ainsi jusqu'à la fin, et on se doute bien que les deux mondes se rejoignent... mais en quoi ?

Et alors que dans un premier temps on ne sait pas où on va, j'ai trouvé le livre agréable et inspirant. J'ai aimé les deux univers. D'un côté une sorte de fable écolo où 
le Grand Rouge parle de son peuple et apprend sur les humains, de l'autre des pirates qui poursuivent un but qu'on ne connaîtra qu'à la fin.

J'ai énormément aimé le graphisme, que ce soit dans l'île où c'est hyper coloré que dans le reste de l'histoire ou c'est beaucoup plus sobre. J'ai beaucoup moins aimé la police de caractère que je n'ai pas trouvée facile à lire bien qu'on s'y habitue, mais c'est néanmoins une histoire qui m'a plu et bouleversée. Car au fond ça raconte l'éternel humain, pas très glorieux et sans aucune éthique beaucoup trop souvent.

Reçu dans le cadre de Masse critique graphique, merci infiniment à Babelio.

 

 

 

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Mon avis : Mission Antarctique – Dominique Serafini et Paul Watson

Publié le par Fanfan Do

Publié par Sea Shepherd Conservation Society

 

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Quatrième de couverture :

MISSION ANTARCTIQUE est un reportage dessiné inspiré par les missions réelles menées par le capitaine Paul WATSON et l'équipe des volontaires de l'organisation SEA SHEPHERD. Le récit suit les actions des membres de SEA SHEPHERD et leur combat pour sauver les baleines pourchassées dans le sanctuaire de l'Antarctique par les baleiniers japonais. Le récit commence par la naissance d'un baleineau dans un lagon de l'océan indien et se poursuit au long de sa migration jusque dans les eaux glacées de l'Antarctique.
MISSION ANTARCTIQUE est un récit qui informe les jeunes lecteurs sur la vie des baleines, ces géants, dont l'avenir dépend d'un groupe de volontaires animés du désir de les protéger des harponneurs japonais, qui, loin des yeux du public, continuent à tuer les baleines sous des prétextes pseudo scientifiques.
Le personnage principal est le capitaine PAUL WATSON, l'un des membres fondateurs de GREENPEACE, une organisation qu'il a quitté pour pouvoir mener, avec SEA SHEPHERD, des combats plus radicaux contre les braconniers qui pillent les ressources naturelles de la planète. Ses premières actions se sont déroulées sur la banquise du Canada contre les tueurs de bébés phoques. PAUL WATSON n'est pas un héros de papier ni un écologiste de salon. Il ne dispose pas de pouvoirs surnaturels. Entouré d'un groupe de volontaires internationaux, il ne craint pas d'engager ses équipes et ses bateaux dans un combat très dangereux contre les tueurs de phoques, les baleiniers, les coupeurs d'ailerons de requins et les trafiquants d'ivoire en Afrique.
Pour créer ce récit, DOMINIQUE SERAFINI a quitté son voilier et a repris sa planche à dessin et ses pinceaux. Après avoir navigué à bord de la Calypso avec le commandant Cousteau pour réaliser la fameuse série "L'Aventure de l’Équipe Cousteau", il repart à l'aventure, armé de ses carnets de croquis, avec l'équipe de SEA SHEPHERD.
www.seashepherd.fr

 

 

Mon avis :
Le capitaine 
Paul Watson, un homme que j'admire, a voué sa vie à la sauvegarde de tout ce qui est important pour la survie de l'humanité. Il se bat contre tous ceux qui pillent la nature, au risque de sa vie, jour après jour. Mais son vrai credo est son amour des animaux. Cette bande dessinée nous raconte un pan de son combat, celui où il fait barrage aux baleiniers japonais.

À chaque fois que j'apprends quelque chose d'essentiel sur la marche du monde, comme dans ce livre, je suis partagée entre l'envie de pleurer ou de hurler tant le fric est le grand maître de l'univers. Peu importe que nous courions à la catastrophe par la cupidité d'une poignée d'hommes hauts placés, rien n'est fait pour endiguer le désastre car ces gens doivent croire que l'argent les protégera de tout. Et les gouvernements s'en foutent ou sont carrément partie prenante.

Ce livre ne raconte pas que l'histoire de 
Paul Watson et sa mission en Antarctique contre les bateaux-usines japonais. Ça nous parle des mammifères marins et donne des informations très intéressantes sur ces animaux. C'est paraît-il une BD jeunesse, donc je dois être très jeune car j'ai adoré et j'ai appris des choses, sur la faune, sur les écosystèmes, sur la bêtise humaine (non, ça je le savais déjà), sur la catastrophe annoncée. Ou du moins ça m'a remis tout ça en mémoire. Il faut savoir qu'il n'y a pas que la chasse qui est destructrice pour les mammifères marins. Il y a aussi tous les bruits liés à l'activité humaine qui les perturbent énormément et parfois les tuent. Car le monde du silence comme l'appelait le commandant Cousteau, n'est pas du tout silencieux, bien au contraire.

Paul Watson, grand défenseur de la nature, est considéré par beaucoup comme un pirate. N'avons-nous pas nous-même un ministre qui a inventé le terme d'écoterroristes pour qualifier des gens qui se battent pour sauver ce qui doit l'être ? Alors que les vrais pirates, les vrais terroristes, ce sont les pilleurs de la nature. Les multinationales, les gouvernements, tous ceux qui s'en mettent plein les poches, au détriment de notre avenir.

 

Citations :

Page 24 : Le massacre s’est accéléré avec l’invention du harpon explosif et la motorisation des navires. Les baleines n’ont plus aucune chance d’échapper aux harponneurs, et, en moins d’un siècle, les baleines ont presque disparu.

En 1986, un moratoire a été signé pour stopper la chasse. Mais les Islandais, les Norvégiens et les Japonais refusent de respecter ce pacte international et ils continuent de chasser illégalement.

 

Page 35 : Les équipes de SEA SHEPHERD sont composées de volontaires non armés. Les baleiniers japonais sont équipés de canons à eau glacée à haute pression. SEA SHEPHERD lutte dans le monde entier pour sauver les espèces protégées contre des braconniers lourdement armés et financés par des compagnies internationales et des gouvernements.

 

Page 38 : Les pinnipèdes comme les phoques sont aussi des mammifères marins. Les mammifères sont des êtres assez proches des êtres humains qui pourtant, les massacrent sans scrupules.

 

Page 43 : Il existe de nombreux témoignages d’interactions magiques entre humains, dauphins et baleines. Nous avons beaucoup à apprendre d’eux.

 

 

 

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Mon avis : Le Havre – Tome 2 – Des années sombres aux Géants – Dominique Delahaye – Béatrice Merdrignac

Publié le par Fanfan Do

Éditions Petit à Petit

 

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Quatrième de couverture :

Savant mélange de bandes dessinées et de documentaires, cet album vous emportera dans la passionnante Histoire du Havre, rythmée par les évocations de la salamandre, blason immortel de la ville.

Découvrez comment Le Havre fut transformée par l'industrialisation, bouleversée par les guerres, pour désormais s'afficher, glorieuse et victorieuse, comme la cité des géants !


 

 

Mon avis :
Me voilà de nouveau embarquée pour 
Le Havre, à bord du Napoléon Aviso le 15 février 1843 à son entrée dans le port.
Premier port baleinier de France et premiers essais du Nautilus qui a réellement existé et inspiré 
Jules Verne.

Des écoles laïques sont ouvertes, bien avant les lois de 
Jules Ferry, au grand dam des ecclésiastiques. Le Havre a eu depuis bien longtemps une politique très humaniste.

On apprend pourquoi et comment la ville est devenue une station balnéaire au milieu du XIXe siècle. D'ailleurs j'ai encore une fois appris beaucoup de choses, surtout que 
Le Havre a été une ville très avant-gardiste, souvent première à inaugurer des nouvelles technologies.

Le Havre bombardé par les anglais en septembre 1944 est quasiment rasé. La ville basse est en ruines. Puis vient la reconstruction.
Caucriauville, plateau champêtre dans les années 50, transformé en immense cité d'immeubles et de tours avec des installations étonnantes pour l'époque.


Le Havre, port d'attache du paquebot France dès 1961, qui a fini par moisir quai de l'Oubli avant de partir en Norvège, au grand désespoir des havrais.

Le Havre berceau du rock français, avec Little Bob Story puis d'autres groupes par la suite.
C'est une ville à l'histoire riche, terreau de nombreuses innovations, dont les habitants sont fiers. Les havrais sont très attachés à leur ville et quand ils partent, ce n'est jamais très longtemps, ils y reviennent toujours, ou presque.
Cette BD en deux tomes nous parle de tout ça avec talent.

Et alors que j'ai si souvent pris les rues Augustin Normand, Lesueur, Jules Siegfried… je sais maintenant qui sont ces hommes. Ils ont une importance majeure dans l'histoire du Havre.
J'ai bien retrouvé l'ambiance et le caractère havrais dans les dessins et les bulles. C'était comme si j'y étais, j'ai adoré !

Je viens de découvrir qu'un troisième tome est sorti le 15 novembre : 
Le Havre, l'histoire des quartiers. Et bien sûr, j'ai l'intention de le lire !

 

Citations :

Page 31 : Le 24e régiment d’infanterie territoriale est celui des « pépères » (30 à 41 ans).

 

Page 31 : Les femmes sont appelées à remplacer les hommes partis sur le front : elles deviennent factrices, cochers de fiacre ou conductrices de tramways. Plus de 4000 havraises sont embauchées dans l’industrie d’armement : on les appelle « munitionnettes ». Certaines font de la couture dans les ateliers municipaux ou dans les camps anglais. Mais malgré l’augmentation des prix (pain, lait, charbon, etc.), elles sont moitié moins payées que les hommes.

 

 

 

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Mon avis : Le Havre Tome 1 – De la Préhistoire à nos jours – Dominique Delahaye et Béatrice Merdrignac

Publié le par Fanfan Do

Éditions Petit à Petit

 

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Quatrième de couverture :

Sur les traces de la salamandre, emblème de François 1er, découvrez, avec un subtil mariage de bandes dessinées et de documentaires, la formidable Histoire d’une ville unique au monde !

 

De la Préhistoire à la Révolution, les petites histoires qui ont fait la grande Histoire du Havre vont vous étonner, vous passionner et vous émerveiller/

 

Prêts à embarquer pour un formidable voyage dans le temps ?

Montez à bord et laissez vous guider !


 

 

Mon avis :
Me revoilà repartie au Havre, moi qui l'ai tant aimé. Mais je n'y suis que par bande dessinée interposée. J'ai encore quelques livres sous le coude concernant cette ville si spéciale à mon cœur.
Donc ce livre nous raconte l'histoire du Havre à partir de 6500 ans avant notre ère alors que je croyais qu'avant François 1er il n'y avait rien là, sinon la mer et des marécages… il faut dire qu'au Havre, on nous le vend bien l'François 1er ! Avec sa statue immense, et surtout son profil inoubliable, qui trône dans le hall de l'hôtel de ville, et le boulevard François 1er, la clinique François 1er, le lycée François 1er. Il est partout vous dis-je !!!
Or donc, grâce à cette bande dessinée, j'apprends que 11000 ans avant JC il se passait déjà des choses au Havre !

Dès la première page, l'auteur prévient le lecteur qu'il a pris quelques libertés avec la réalité historique. Et cette BD n'est pas que cela. À chaque élément et chaque chapitre qui constitue l'histoire de cette ville - les premiers hommes, Harfleur, les drakkars dans l'estuaire, les vikings, etc... - une à trois pages de texte et de photos puis des pages de bd de l'histoire "romancée". Et plusieurs fois la salamandre, symbole de la ville, revient, mais pas que... outre la salamandre et François 1er, il a aussi omniprésents dans l'histoire du Havre : les vikings.

À chaque chapitre, un repère chronologique en bas de page, très clair, j'ai adoré.
Ce livre est très bien fait et passionnant. On apprend énormément de choses sur 
Le Havre, et quand, comme moi on y a vécu quelques années sans en être originaire, ça répond à beaucoup de questions. Entre autre, pourquoi beaucoup de communes ont des noms qui finissent en "bec" ou en "tot".
On apprend beaucoup, beaucoup, beaucoup de choses sur 
Le Havre, de la préhistoire à la révolution. Pour la suite, il y a le tome 2.

Donc voilà, moi qui croyais que 
Le Havre était une ville relativement récente, 500 ans c'est un bébé, j'ai découvert une histoire foisonnante, qui remonte à bien avant François 1er. Et pour ce petit périple enrichissant dans le passé, j'ai été guidée par une salamandre…

Côté BD, les graphistes et les coloristes se succèdent, avec bonheur, même si au moins une fois je n'ai pas été fan du graphisme. Mais je ne donnerai pas de nom, non, non.

 

Citations :

Page 27 : Les traces sont présentes dans la langue et dans les noms de lieux : turbot, homard, lieu viennent de l’ancien scandinave, ainsi que de nombreux termes nautiques tels que quille, hune, etc. De même, les toponymes révèlent cette colonisation scandinave comme par exemple les noms qui se terminent en « bec » ou « becq » (de bekkr, ruisseau), comme Caudebec le « ruisseau froid », ou ceux qui se terminent en « tot » comme Routot ou Yvetot, et qui dérivent de topt (terrain avec ou sans habitation).

 

 

 

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Mon avis : Contrition – Carlos Portela - Keko

Publié le par Fanfan Do

Traduit par Alexandra Carrasco

 

Éditions Denoël Graphic

 

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Quatrième de couverture :

La loi très restrictive de Floride interdit à tout individu condamné pour délit sexuel de vivre à moins de 1 000 pieds d'un endroit où étudient ou jouent des enfants. C'est ce qui fait de Contrition Village un terrible ghetto de pédocriminels, violeurs et harceleurs. Et, forcément, quand une mort bizarre par immolation frappe l'un de ses résidents, l'enquête ne peut prendre qu'un tour de plus en plus noir à mesure qu'elle s'enfonce dans les ténèbres d'une Amérique hantée par le péché.

 


 

Mon avis :
Les lois américaines contre les pédophiles aux États-Unis sont beaucoup plus sévères que chez nous et c'est ce qui m'intéressait avant tout dans cette histoire car, y a-t-il une rédemption possible chez ces criminels-là ?


Contrition est un village-ghetto où sont concentrés des pédocriminels. Dans les jardins, plantés devant les maisons se trouvent des panneaux précisant que là, vit un prédateur sexuel. C'est à la fois terrifiant et tellement dégradant. Pourtant ce qu'ils ont fait l'est tout autant. Mais je ne peux m'empêcher de penser que trop souvent, les pédophiles sont d'anciennes victimes de pédophiles et je trouve terrible qu'on ne les ai jamais aidés. Ça aurait sans doute permis, entre autre, de briser ce cercle vicieux tout en réparant ces enfants détruits, qu'à leur tour ils ne détruisent pas un jour d'autres enfants.

Christian Nowak est retrouvé carbonisé chez lui. Les questions se bousculent, suicide, négligence ou meurtre ? Beaucoup, y compris du côté des autorités, considèrent qu'il n'a eu que ce qu'il méritait.

Marcia Harris, journaliste ambitieuse qui écrit sur la dégradation urbaine à Nahokee, va pourtant enquêter sur cette mort qui s'avère d'emblée intrigante lorsqu'un grain de sable, et pas des moindres, est découvert à l'autopsie.

L'histoire nous amène à nous interroger. Est-ce qu'on attache autant d'importance à la mort d'un prédateur ?

Il est aussi question de féminisme à travers les ambitions de Marcia et de sa vie privée compliquée car maman d'un petit garçon, elle peut difficilement compter sur son conjoint qui semble considérer que s'occuper de l'enfant ne relève que de la mère.

J'ai vraiment adoré ce livre au graphisme très sombre qui sied à merveille à la noirceur du thème ainsi que l'ambiance et les décors qui nous plongent totalement aux États-Unis, mais aussi l'histoire qui traite de nombreux sujets comme le harcèlement, les sévices en milieu scolaire, le viol, la prédation sur Internet, le suicide, le deuil, la double peine, la difficulté d'être femme, et ce suspense bien ficelé, car on ne sait pas où on va... mais on sait qu'on va le savoir. Eh ouais !

Une BD magnifique qui traite en finesse un sujet extrêmement douloureux.

Merci à Babelio Masse Critique et à Denoël Graphic pour la découverte de cette magnifique BD.

Citations :

Page 16 : Désolé de t’avoir tirée du lit pour ça. Cette ordure ne mérite même pas un entrefilet dans le journal.

 

Page 45 : Indépendamment de la morale, nous avons tous une explication à donner à nos actes.

 

Page 83 : Quelqu’un m’a dit un jour que les circonstances pouvaient nous pousser à commettre des horreurs. Mais je n’ai jamais su quoi en penser.

On a mal agi. Mais une personne qui fait des choses mauvaises est-elle forcément une mauvaise personne ?

 

 

 

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Mon avis : Le Havre Tome 2 – Joyeuses Fêtes - Jean-Blaise Djian- Popopidou - Jay

Publié le par Fanfan Do

Éditions Vagabondages

 

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Quatrième de couverture :

Sur le port du havre, il y a un barman de nuit… Il s’appelle Jacques Daniel, et le cent quatre-vingt degrés de son horizon est en train de sombrer comme le mercure dans le thermomètre. Un peu comme la courbe du moral des français face à la crise mondiale… Sa Mimi a disparu et le froid hante les rues. Certains lâcheraient prise et se laisseraient glisser sur la ligne du toboggan des statistiques, mais les fêtes de fin d’année pointent le bout de leur nez…
Et puis il y a ce flic qui a besoin de lui mais qui prend sans jamais rien donner en échange. Jacques Daniel s’en méfie… mais il l‘aime bien aussi. Quelque part, il le considère comme son allié. Mais la vérité de chaque jour n’a désormais plus grand-chose à voir avec celle de la veille, et la parano guette… Notre homme a déjà pas mal trinqué… Cette fois, on est dans le dur : Le béton et la neige, et Jacques fait des rencontres qui vont changer sa perception de l’urbain et de son malheur. D’événements en rencontres, des pièces du puzzle vont apparaître, il faudra juste les mettre en place… Mais que pèse un barman de nuit quand sur l’autre plateau de la balance se trouvent un notable et le plus gros fournisseur d’emploi régional ?


 

 

Mon avis :
L'enquête sur la mort de Juliette Fribourg suit son cours. le lieutenant Grivert mène l'enquête, et met quelqu'un sur la disparition de Mimi, la copine de Jacques. En contrepartie il lui demande d'ouvrir les oreilles quand il est au bar.

Jacques qui a perdu tous ses repères depuis le départ de Mimi apprend à se débrouiller par lui-même, et c'est pas gagné ! Il découvre les joies et les corvées de la vie des femmes.

L'état de déprime de Jacques, les décors et le temps hivernal semblent être en parfaite osmose, le tout très bien rendu par le graphisme très sombre. D'ailleurs quand je pense au Havre, c'est ce que j'ai dans mes souvenirs, la pluie, le froid, la nuit, le rock et le café calva. Et aussi les rencontres impromptues avec des inconnus, avec qui on sympathise et qui créent des liens pendant quelques heures à refaire le monde, comme Jacques qui un soir ouvre sa porte et son esprit…

On en vient à se demander si le départ de Mimi et la mort de Juliette ne sont pas liés…

J'ai aimé cette histoire très sombre, avec quelques éclats de lumière. Mais c'est peut-être aussi parce qu'elle se passe dans cette ville où j'ai tant de souvenirs, et que j'aime pour toujours.

 

Citations :

Page 13 : Ah, qu’elle est loin loin cette époque où Mimi pelait les légumes et cuisait la viande à la poêle ! Bien sûr, c’était un peu le temps des colonies…

 

Page 20 : On le sait, Jacques Daniel traverse une période difficile de sa vie. Il n’est pas à prendre avec des pincettes… Sa façon de l’exprimer culpabiliserait presque un mec qui s’apprête à coucher dehors par une nuit pareille. Un mec qui a conscience d’être devenu un objet de rue pour les êtres humains qui possèdent un compte en banque… Un mec qui reste là, planté comme un nain de jardin dans du 0°…

 

Page 65 : C’est un peu comme si elle ne se rendait même pas compte qu’il est capable de se rendre compte qu’elle le prend pour un con...

 

 

 

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Mon avis : Le Havre Tome 1 – Au Buveur d’Étoiles – Jean-Blaise Djian – Popopidou - Jay

Publié le par Fanfan Do

Éditions Vagabondages

 

Mon avis sur Insta c'est ici

 

Quatrième de couverture :

Sur le port du Havre, il y a un bar de nuit... "Au buveur d'étoiles" que ça s'appelle. Jacques en est le barman. Fanchon, sa patronne, l'apprécie pour ce qu'il est: un mec fiable et sans problème qui sait se faire respecter tout en convenant à la clientèle.

Et puis il y a ce conte de fées du 20 décembre 2011 au soir. Comme d'habitude, Jacques prend possession des lieux et commence à taffer. Devant des yeux aveugles, tout un film va se dérouler. Un film dont, sur le coup, il ne verra rien. C'est en rentrant chez lui, à l'aube, qu'il va comprendre que toute sa vie vient de basculer… Une jeune femme a été retrouvée morte dans les eaux poisseuses du port… D'évènements en rencontres, il va tenter de comprendre ce qui a pu se passer. Tout s'est pourtant déroulé devant lui, mais dans le désordre, et il n'a rien compris. Tout est trop tard, bien sûr… Mais il va quand-même tenter de reconstituer le puzzle… Un ouragan souffle sur lui et lui, il va tenter de souffler sur l'ouragan.

 

 

Mon avis :
Le Havre, cette ville que j'ai tout d'abord détestée, puis aimée passionnément, puis quittée. Au bout de 12 ans. C'est comme ça les histoires d'amour. Depuis je la cherche à travers les livres, les films parfois…

Le graphisme sombre de Jay sied à merveille à la nuit havraise, aux ombres des noctambules sous la pluie, les bars, l'alcool… pour oublier, se détruire, ou ne pas rester seul.


Jacques Daniel est serveur dans le bar de Fanchon, Au Buveur d'Étoiles. Il travaille la nuit, à l'envers du monde. Il y sert une faune hétéroclite dans une ambiance alcoolisée, enfumée, dépressive, ou violente. Et il écoute. Il écoute les gens qui ont quelque chose à dire, ou pas... c'est son taf, c'est normal.

On retrouve une fille morte dans l'eau du port. Une blonde. Certains l'ont vue, la nuit, dans les bars.

La copine de Jacques est partie en lui laissant un mot. Et lui se sent perdu. Car, outre qu'il tenait à elle, elle faisait tout : le ménage, la lessive, les courses, la bouffe, et tout ça pour pas un radis ! Et lui s'en sent incapable. Merci de le dire mec !!!

J'ai tellement retrouvé 
Le Havre à travers chaque page de cette BD. J'ai scruté les images, l'architecture, le port, l'esprit, tout est là. J'ai énormément aimé la mise en page, parfois juste un dessin, et ce mélange de bulles et de texte.

Je viens de me faire un petit pèlerinage au Havre, via cette histoire sombre. C'est presque comme si j'avais mis un coquillage à mon oreille pour entendre la mer... j'y ai entendu avec, le cri des goélands et des pochtrons en perdition.

Arrivée à la fin, force est de constater que sans le Tome 2 on reste en plan au milieu de l'enquête. Donc, puisque je l'ai, je vais le lire de ce pas !

 

Citations :

Page 43 : Ils ont des réflexions philosophiques sur ce genre de fille, sur la jeunesse d’aujourd’hui, sur le sens de la vie, sur l’éducation parentale, sur la loterie du destin.

 

Page 63 : Jacques sert des jeunes, des vieux, des maquereaux, des forts en gueule, des timides, des flics, des dealers, des vigiles, enfin tout ce qui fait que la société est ce qu’elle est…

 

Page 74 : Jacques aime bien la BD. Tintin, Astérix, Lucky Luke… Les références absolues qui prouvent qu’on en a déjà lues… Il est quand-même étonné de constater qu’il existe plein d’autres titres, d’autres genres etc. Et oui ! La BD est un art en mouvement ! C’est comme les bagnoles, les constructeurs en sortent de nouvelles chaque année. Sauf que les bagnoles, on les voit passer dans les rues. La culture, il faut aller la chercher pour savoir qu’elle existe ! On ne risque rien à le faire ; il n’y a ni miradors ni fils de fer barbelés électrifiés autour… Le seul risque, c’est de s’ouvrir de nouveaux horizons...

 

 

 

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