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Mon avis : Gobi et moi – Dion Leonard

Publié le par Fanfan Do

Traduit par Z. Papillon

 

Éditions Harper Collins Poche

 

Mon avis sur Insta c'est ici

 

Quatrième de couverture :

Un homme, un chien, des kilomètres à parcourir : une incroyable histoire vraie…
Coureur marathonien de l’extrême, Dion Leonard s’apprête à participer à une course d’endurance de 250 kilomètres au cœur des terres sauvages du désert de Gobi, en Chine. Une course redoutable, éprouvante. Le deuxième jour de l’épreuve, un petit chien se mêle aux coureurs sur la ligne de départ. Il semble avoir jeté son dévolu sur Dion, bien décidé à le suivre à chaque étape de la course…
Dion n’a pas du tout l’intention de courir ce marathon en binôme. Et pourtant, comment résister à cette petite boule de poils, endurante et courageuse, et qui ne le lâche pas d’une semelle ? Bio : Coureur de l’extrême, Dion Leonard, Australien, réside en Écosse avec son épouse, Lucja. Il a couru parmi les marathons les plus exigeants au monde, le plus souvent dans des territoires inhospitaliers. La rencontre avec Gobi a marqué un tournant dans sa vie sportive.

 

 

Mon avis :
La magie de l'amour, une petite chienne du bout du monde qui jette son dévolu sur un inconnu, cette histoire ne pouvait que me plaire… Je pense depuis toujours que les chiens sont les animaux les plus gentils de l'univers, les plus généreux, ils aiment de manière inconditionnelle et ils pardonnent tout. Et puis la petite boule de poils sur la couverture est tellement craquante !

Dès le prologue j'ai senti que l'émotion allait me submerger pendant cette lecture. Les petits poilus savent me retourner comme personne.


Dion Leonard commence par le commencement puis alterne entre passé et présent et nous raconte son enfance difficile, son esprit de compétition, sa soif de vaincre, son obsession de la performance… et moi, je suis restée sidérée par ce masochisme qui consiste à s'infliger de telles souffrances pour la gloire et le dépassement de soi. Car il court pour gagner, dans des endroits inhospitaliers, des déserts brûlants jusqu'à cinquante-cinq degrés le jour et très froids la nuits. de plus il dépense énormément d'argent pour participer à ces ultra-trails. Mais sans cela, il n'aurait jamais rencontré Gobi, cette petite chienne qui l'a reconnu lui entre tous, elle son âme soeur toutoune, arrivée de nulle part et qui a couru avec lui sur des distances folles pour ses petites pattes. Parce que vraiment, il arrive parfois dans la vie des choses incroyables, et celle-ci en est une.

Pendant toute la première partie, avant la rencontre avec Gobi, j'étais très impatiente de la voir arriver, car c'est elle qui m'a donné envie de lire ce livre. Néanmoins l'histoire de la vie de 
Dion Leonard m'a captivée. On comprend ce qui le pousse dans cet esprit de compétition extrême et la richesse intérieure qu'il en retire à la fin. Mais l'histoire d'amour avec Gobi, Waouhhh ‼️

Quand Dion rentre seul à Edimbourg il n'a qu'un but, faire venir Gobi de Chine. Lui et sa femme vont découvrir le parcours du combattant que peut représenter un tel projet… C'est tellement difficile de faire traverser les frontières à un chien, et tellement cher ! Ils vont découvrir aussi la solidarité lorsque l'histoire de Gobi devient médiatique. Et que c'est dur de lire quand on a les larmes aux yeux, émue que j'étais par le manque de cette incroyable petite toutounette , mais aussi de constater qu'il y a énormément de bonté, partout.

Force est de constater que l'effort collectif déplace les montagnes.
L'amour instantané de Gobi pour Dion m'évoque 
Montaigne : "Parce que c'était lui, parce que c'était moi". Car pourquoi s'est-elle prise de passion pour cet homme banane habillé en jaune qui court, qui court..?
Il y a parfois des chose inexplicables dans la vie, mais tellement belles !
L'amour aussi déplace les montagnes, et Gobi, riquiqui boule de poils a suscité un attachement incommensurable qui lui a permis de traverser la moitié de la planète pour passer le reste de sa vie auprès de son âme sœur.

Gobi et moi, une histoire folle, un livre qui se dévore !

 

Citations :

Page 114 : Gobi m’avait choisi. J’ignorais pourquoi, mais je ne doutais pas que ce fût la vérité. Elle aurait pu élire n’importe lequel des cent autres coureurs, ou n’importe lequel des douzaines de bénévoles et organisateurs, mais, dès la toute première fois où je l’ai vue et où elle avait commencé à mordiller mes guêtres, elle ne m’avait presque jamais quitté.

 

Page 140 : Il y avait tant de choses que j’ignorais sur le passé de Gobi, et tant d’autres que j’ignorais sur notre avenir commun. J’imagine que c’est ce qui rend toute relation qui débute si excitante – même s’il s’agit d’une relation avec un chien perdu de race indéterminée.

 

Page 238 : Un proverbe dit qu’il faut tout un village pour élever une enfant. Je pense qu’il faut la moitié d’une planète pour sauver un chien.

 

Page 265 : Le jour où Gobi s’était plantée à mes pieds, avait levé le regard de mes guêtres jusqu’au fond de mes yeux, elle affichait une expression que je n’avais jamais vue – du moins pas à mon égard. Elle me fit d’emblée confiance, elle remit même sa vie entre mes mains. Qu’un être vivant totalement inconnu vous offre ça – même s’il s’agit d’un vagabond à quatre pattes -, c’est un cadeau inestimable.

 

 

 

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