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Mon avis : Elfie Saison 5 – Gabrielle Dubois

Publié le par Fanfan Do

Auto-édition

 

Mon avis sur Insta c'est ici

 

Quatrième de couverture :

 

Des États-Unis, Elfie ramène le plus précieux et encombrant souvenir qui soit au monde. Petit bout de femme de dix-huit ans, saura-t-elle, voudra-t-elle être à la hauteur? Le peut-elle seulement l'être? Angus, encore une fois, la sauvera-t-il? Oscar Delany, Mme King, Lord Wanton, Marina d'Orléac, Ashlynn, deviendront-ils ses ennemis ou ses amis? Dans cette Saison 5, chacun doit choisir son camp, même deux nouveaux venus: César de Beaumont et sœur Fionna. Dans tout cella, la libérée tant recherchée d'Elfie s'éloigne de plus en plus d'elle.

 

 

Mon avis :

 


Elfie est rentrée en Angleterre avec Angus, amère et désespérée en découvrant que les conventions sociales sont plus puissantes que les sentiments pour les hommes qui veulent se faire une place dans le monde.

Au fil du temps, une étrange ambiguïté s'est installée entre Angus et son rossignol. Lui, l'homosexuel pur et dur, est pourtant très tactile avec elle, très protecteur. Une vraie complicité les unit, de véritables sentiments  mais qui restent dans le non-dit, au point qu'Elfie en vient à se demander si, avec Angus, peut-être... Oui, car Elfie rêve et ne peut s'empêcher d'espérer l'amour. À dix huit ans elle n'a connu que des déceptions.
Étrange couple qui n'en est pas un et doit s'accommoder des codes de la société dans laquelle ils évoluent et donner le change à l'hypocrisie bien-pensante de la bourgeoisie du XIXe siècle.

Hélas, la tristesse s'invite dans ce tome.
Et comme je veux connaître la suite, je vais de ce pas lire le sixième et dernier opus.

 

 

Citations :

 

Page 114 : Elle s’assit sur le lit et prit un à un chaque livre, en lisant les titres sur les couvertures. Elle n’avait pas besoin de les ouvrir, elle les avait déjà tous lus et en connaissait les contenus. Aucun ne disait comment faire face à un chagrin irréversible.

 

Page 136 : J’ai pensé, un temps, quand j’étais jeune, élever ma voix pour un monde plus juste. Mais je ne suis pas une héroïne. J’ai revu mes idéaux à la baisse. J’essaie de ne pas être une trop mauvaise personne, et d’éduquer mon fils dans le respect des autres, qu’ils soient hommes ou femmes, et quels que soient leurs penchants. C’est moins glorieux mais c’est plus à ma mesure.

 

 

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