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Mon avis : Une vie sur le trottoir – 26 rue des Beaumonts – Cécile Crassous

Publié le par Fanfan Do

Ma chronique sur Insta c'est ici

 

Quatrième de couverture :

 

« Une vie sur le trottoir » est le premier épisode de la série « Rue des Beaumonts », suite de chroniques tendres et féroces sur notre société.

A lire dans l'ordre ou dans le désordre.

 

 

Résumé Simplement Pro :

 

Êtes-vous bien certain de mériter l’héritage de vos parents ?

Jusqu’à la mort de sa mère et de sa sœur, Martine ne s’était pas posé la question.
Elle va devoir y faire face dans la douleur et en pleine rue, sous les yeux d’un voisinage angoissé, curieux ou cupide.

Autour d’elle tous s’émeuvent, s’agitent et s’énervent. Mais dans ce tourbillon tragi-comique, elle reste seule dans l’épreuve.
C’est l’heure du grand déballage… trouvera-t-elle l’apaisement avant de sombrer dans la folie ?

Vie et mort, rancune et pardon, empathie et mesquinerie… Cécile Crassous fait surgir un tableau émouvant de nos relations humaines.

 

 

 

 

Pourquoi j'ai voulu lire ce livre :

 

Quand Cécile Crassous m'a contactée en mp sur Simplement Pro pour me proposer ses livres, j'ai accepté sans savoir réellement de quoi il était question, sinon de chroniques du quotidien de la rue des Beaumonts.

 

 

 

 

Mon avis :

 


Ce premier tome nous raconte la vie et les petites histoires des habitants de la rue des Beaumonts.

J'ai donc commencé à lire, et...
Ça commence par un inventaire, tout ce qu'on peut trouver dans une maison, et qui soudain se retrouve dehors, sur le trottoir.
On va comprendre peu à peu pourquoi tout est jeté comme ça, sans regret, comme pour se débarrasser.

J'avoue avoir été un peu déroutée au début et je dois même dire que Michèle m'a fait horreur.
Michèle ? C'est la commère du quartier, une peau de vache, sure d'avoir toujours raison, celle qui n'a tellement pas de vie qu'elle observe en catimini celle des autres, de derrière son rideau.
Je déteste ce genre de personnes, ces petits mesquins tout pourris qui guettent les autres pour les juger, pour baver.

Au fil des pages je me suis prise au jeu et en fait j'ai adoré cette galerie de portraits ; l'écorchée, les envieux, les intéressés, les débrouillards, ces gens qui s'autoproclament dépositaires d'on ne sait quoi, persuadés d'avoir raison, totalement dans le déni.

Les chapitres sont courts - ce qui rythme bien l'histoire - et donnent la parole aux différents personnages, en intercalant régulièrement des chapitres avec les interventions d'internautes sur un forum qui traite des questions d'héritage.
Tous les chapitres "forum" sont très réalistes et donc assez drôles. Tout y est : les fautes, les questions saugrenues voire complètement stupides, c'est affligeant et désopilant.
Mais ça questionne aussi sur les relations intrafamiliales et c'est très intéressant de voir les différents points de vue.

J'ai été bluffée, je suis restée scotchée à cette histoire qui dissèque les petites lâchetés et les travers de tout un chacun et se moque gentiment de la société dans laquelle on vit. C'est bien vu, c'est bien fait et j'ai beaucoup ri, même s'il y a aussi de la profondeur et de la douleur en filigrane.
J'ai adoré !

 


 

 

Citations :

 

Page 17 : Des trucs genre... des trucs de cuisine, des trucs de chambre. Une télé de vioque, un ordi de vioque, un déambulateur... Si, le truc pour bouger les vieux... Ouais comme une chaise roulante mais sans les roues... Eh mais t'es con, toi, le truc pour marcher, gros blaireau...

 

Page 21 : Je t'ai déjà raconté la fois où j'ai vu une homme se jeter sous le métro ? Non, pas si horrible que ça. Ce qui m'a choquée c'est que tout le reste de ma journée a été normal. Tout. Comme si rien ne s'était passé.

 

 

 

 

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