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Mon avis : Basse-cour – 17 rue des Beaumonts – Cécile Crassous

Publié le par Fanfan Do

Ma chronique sur Insta c'est ici

 

Quatrième de couverture :

 

« Basse-cour » est le deuxième épisode de la série « Rue des Beaumonts », suite de chroniques tendres et féroces sur notre société.

A lire dans l'ordre ou dans le désordre.

 

 

Résumé Simplement Pro :

 

Pensez-vous mériter l'amour des autres ?

Elle, assurément, non.

Mais elle va tout tenter pour y parvenir.

De stratagème en stratagème, elle cherche à susciter l’admiration et à retrouver l’estime d’elle-même.

Mais rien n’est moins simple dans un monde qui n’aime pas les perdants.

Suffit-il de vouloir pour pouvoir ?

Entre introspection caustique et dénonciation sociale, Cécile Crassous interroge avec humour le mythe de la femme moderne et de son apparente confiance en soi.

 

 

 

 

Pourquoi j'ai voulu lire ce livre :

 

J'ai beaucoup aimé le premier, donc évidemment que je vais lire les suivants !

 

 

 

Mon avis :

 


Dans ce deuxième opus de la rue des Beaumonts, il est question de nous les femmes, bateleuses du quotidien, les multitâches de la famille et de la société, des doutes, des rêves et des frustrations qui vont avec tout ça.

Nous voudrions être des mères parfaites, des working-girls au top avec des corps parfaits, forever young, jamais fatiguées.
Mais pourquoi donc  ?..

Ce qui est raconté là est tellement bien imagé et même poétique qu'on y est... là, dans ce repas où une bouche prend toute la place dans la pièce ; dans ce "magasin de femmes" avec ce vendeur tellement féminin ; au bord du canapé à trembler pour ce qui va être dit...

Cette histoire recense nos petites et grosses angoisses physiques, qui n'ont bien souvent d'énorme que la taille disproportionnée que nous leurs donnons.
Ami(e)s de la paranoïa, bienvenue dans le monde féminin  !

La narratrice - complexée, manquant d'estime de soi et pourtant vaniteuse - est un mélange de plein de femmes, que je connais... ou pas !
Il y en a une c'est moi, une autre c'est ma fille, encore une autre ma mère, et puis des amies, des copines et c'est très drôle parce que ça dépeint tellement de nos petits travers, tellement de nos phobies et de nos obsessions qu'on se trouve face à toutes les femmes en une et c'est vraiment tordant par moments.

Au fil des pages il m'a semblé que, quelle que soit la vie qu'on a ou qu'on choisit, l'herbe est toujours plus verte ailleurs !
Encore un excellent moment passé avec cette lecture dans laquelle je me suis beaucoup amusée, jusqu'à l'épilogue pour lequel j'ai juste envie de dire "Merci !"

 


 

 

Citations :

 

Page 9 : L'inquiétude de ma meilleure amie à mon égard remonte à la naissance de mon premier enfant, date à laquelle j'ai intégré la cohorte des femmes au foyer ordinaires qui n'ont pour seule rémunération que le regard approbateur de leur conjoint et la bonne conscience d'être à leur place.

 

Page 30 : Comment peut-elle être aussi à l'aise, alors que sa bouche prend toute la place dans la pièce ?

Oui, elle capte toute la lumière, et rend toute choses pâles alentours.

 

 

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