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Mon avis : Sherlock Holmes Étude en rouge – Conan Doyle

Publié le par Fanfan Do

Traduit par Pierre Baillargeon

 

Éditions Le Livre de Poche

 

Mon avis sur Insta c'est ici

 

Quatrième de couverture :

Un homme est trouvé mort dans une maison inhabitée, au cœur d’un des plus sinistres quartiers de Londres. Autour de lui, des traces de sang, bien que le cadavre n’ait aucune blessure. De quoi laisser perplexes Lestrade et Gregson, les limiers de Scotland Yard.
Parue en 1887, cette Étude en rouge est la première des enquêtes de Sherlock Holmes. Nous y faisons la connaissance de l’extraordinaire détective à travers les yeux du bon Dr Watson. Nous y apprenons le « raisonnement analytique» et l’art de faire parler les indices. Ce classique du roman policier est aussi un roman d’aventures qui nous conduit dans le Nevada des mormons et de la ruée vers l’or, où s’enracine le mystère…


 

 

Mon avis :
Après avoir lu un roman mettant en scène 
Sherlock Holmes écrit par James Lovegrove, il fallait absolument que je lise LE Sherlock Holmes de Conan Doyle.
Dès le début j'ai beaucoup aimé le style mais aussi faire connaissance avec John Watson, le narrateur, puis avec 
Sherlock Holmes, cet homme étrange féru d'observations et d'expériences en tout genre. D'ailleurs, pour ainsi dire l'histoire commence au moment où ils se rencontrent pour devenir colocataires. La sympathie entre les deux hommes est immédiate.

Alors bien sûr il y a un meurtre et les deux super policiers de Scotland Yard, totalement égarés, font appel à Sherlock. Et c'est très plaisant de le voir à l'oeuvre, observateur, mutin et secret, jusqu'à la résolution de l'énigme.

Chose à laquelle je ne m'attendais pas, c'est qu'on voyage, jusqu'en Utah, avec les mormons. Si j'avais lu la quatrième de couverture je l'aurais su, mais ça a été la surprise. Car là, ça fait roman d'aventure, histoire de pionniers qui fuient une société qui ne veut pas d'eux.
Ça donne comme deux histoires parallèles, qui semblent être de deux époques différentes alors qu'en réalité de deux continents avec des modes de vie aux antipodes, et pourtant totalement reliées l'une à l'autre.

Pour conclure, j'ai vraiment bien aimé. Ça se lit bien, c'est une histoire qui vous emporte. D'ailleurs j'ai bien envie d'en lire une autre !

 

Citations :

Page 135 : Cet homme entêté s’était d’ailleurs promis de ne jamais marier sa fille à un Mormon : une seule union ne lui semblait pas un mariage, mais une honte et un déshonneur. Sur ce point, il était inébranlable, quelle que fût son opinion sur le reste de la doctrine mormone. Il ne s ‘en ouvrait à personne : à cette époque, il ne faisait pas bon émettre une idée non orthodoxe dans le Pays des Saints ! À telle enseigne que même les plus saints osaient à peine chuchoter tout bas ce qu’ils pensaient sur la religion : une parole tombée de leurs lèvres pouvait attirer sur eux un prompt châtiment si elle était interprétée à contresens. Les victimes de la persécution étaient, à leur tour, devenus des persécuteurs de la pire espèce. Ni l’Inquisition de Séville, ni la Sainte-Vehme allemande, ni les sociétés secrètes d’Italie ne mirent en marche machine plus redoutable que celle qui assombrit jadis l’État de l’Utah.

 

 

 

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