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Mon avis : Autre-Monde Tome 5 – Oz – Maxime Chattam

Publié le par Fanfan Do

Quatrième de couverture :

 

La guerre avec les Cyniks terminée, les Pans se croyaient enfin en sécurité.
Mais Entropia se rapproche inexorablement et rien ne semble pouvoir arrêter sa course dévastatrice.
Rien, sauf peut-être la réunion des Cœurs de la Terre.
Pour L'Alliance des Trois, c'est la mission de la dernière chance.
Objectif : l'Europe, dont on est sans nouvelles.
Mais que reste-t-il, là-bas, de l'ancien monde ?

 

Le sort d'Autre-Monde est en jeu…

 

 

Mon avis :

 

Dans ce cinquième tome il y a comme un souffle odysséen, l'appel de l'aventure par-delà l'océan. Ça fait rêver... les Pans partent à la recherche d'un des autres Cœurs de la Terre, en Europe.
Quand on voit les monstres qui existent sur terre depuis la Tempête, on peut évidemment craindre le pire concernant ce qui peut vivre dans les profondeurs de l'océan.
La communication avec les morts via les églises pour rester en contact d'un continent à l'autre, donne un nouveau souffle à cet Autre-Monde ; quelque chose de frissonnant sur ce territoire inconnu qu'est la mort, angoissant et plein d'espoir.
Que vont-ils trouver sur le vieux continent ? La même chose qu'en Amérique ou bien la Tempête aura eu des effets différents, ou n'aura pas eu lieu ?
Tome après tome Maxime Chattam n'a de cesse de nous surprendre.
Il reste néanmoins des aspects très réalistes dans cette saga fantastique, c'est la duplicité, la couardise et la soif de pouvoir de nombre d'êtres humains.
C'est épuisant... mais j'en redemande et c'est tant mieux puisqu'il reste encore deux tomes !

 

 

Citations :

 

Page 126 : Ils traversaient un interminable banc de sacs en plastique qui glissaient dans l'eau telles des méduses albinos.

 

Page 127 : Il reconnut des bidons d'essence, par centaines, des bouteilles agglutinées les unes aux autres, des cartons, des récipients, le tout à moitié fondu, couvert de débris et de sacs en plastiques. Et si la brume lui masquait la vue à courte distance, il devinait des collines d'ombres à travers le brouillard . C'était une terre entière qui les retenait. Une terre de détritus.

 

Page 202 : Plus de dépendance. Fini les jérémiades, les caprices, les droits des enfants. L'existence était trop courte pour la sacrifier aux enfants.

 

Page 274 : Une impression de malaise planait. Comme si tout ce qui devait s'oublier du passé y était entreposé. Un cimetière de souvenirs.

 

Page 287 : L'humanité au sommet de la chaîne alimentaire est révolue, nous en avons abusé, nous nous sommes comportés comme si tout nous était dû, sans respect, en détruisant, et en polluant, en vidant les réserves, comme les parasites que nous étions devenus.

 

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L
Comme toi je trouve que Maxime Chattam ne cesse de nous surprendre et je suis très attachée à cette saga. <br /> Je viens de faire une chronique sur mon blog où j'ai partagé ton liens. <br /> Bonne journée
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F
Ohhh merci beaucoup !
F
Merci ! Je vais aller voir ta chronique !!