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Mon avis : Il faut aimer les gens – 32 rue des Beaumonts – Cécile Crassous

Publié le par Fanfan Do

Ma chronique sur Insta c'est ici

 

Quatrième de couverture :

 

« Il faut aimer les gens» est le troisième épisode de la série « Rue des Beaumonts », suite de chroniques tendres et féroces sur notre société.

A lire dans l'ordre ou dans le désordre.

 

 

Résumé Simplement Pro :

 

Aimez-vous vous faire insulter ?

Jean-Jacques, non.

Et pourtant il doit l’accepter, chaque jour, par nécessité professionnelle.
Jean-Jacques s'obstine et supporte, dans l'espoir de devenir un gagnant.

Qui sait si dans cette lutte quotidienne ne se cache pas l’inespéré ?
Jean-Jacques, en attrapant un coup de soleil, pourrait bien voir sa vie basculer.

Cécile Crassous met sur le devant de la scène un homme ordinaire.
Un ces travailleurs invisibles et méprisés de notre société.
Avec tendresse, ironie et quelques touches musicales, elle lui offre un destin.

 

 

 

 

 

Pourquoi j'ai voulu lire ce livre :

 

J'ai beaucoup aimé les deux premiers, donc évidemment que je vais lire les suivants !

 

 

 

Mon avis :

 


Jean-Jacques, après toute une vie de labeur dans le funéraire se voit licencié pour raisons économiques.
Quoi ?! Est-ce que cela voudrait dire que les gens ne meurent plus ?
Mais bien sûr qu'ils meurent toujours ! Mais de façon beaucoup plus modeste. Fini les cercueils luxueux ! Et donc fini l'âge d'or du funéraire...

En route pour la reconversion, à cinquante ans !.. dans un secteur qui embauche, qui paie au lance-pierres, là où le travail ressemble à l'enfer : il devient téléprospecteur .
Métier qui fait le forcing pour vendre à des gens qui n'ont rien demandé des choses dont ils n'ont pas besoin et qu'ils ne veulent pas et surtout qui sont souvent au dessus de leurs moyens. Mais le marketing et la vente ne s'embarrassent pas de sentiments.
Jean-Jacques souffre, et le lecteur avec lui.

Au gré des chapitres Michèle - la commère du quartier planquée derrière son rideau - réapparaît, avec André son gentil mari qui pratique la politique de l'édredon, qui prend les coups sans jamais les rendre, qui arrondit les angles par amour pour sa Michèle.
On va pourtant découvrir un nouvel aspect de la personnalité de Michèle.

J'ai ressenti beaucoup de tristesse dans ce tome ci. Jean-Jacques est terriblement seul, considéré comme un vieux schnock et un ringard par ses collègues tellement plus jeunes que lui et pas franchement sympas.
Par contre ses conversations téléphoniques récurrentes avec cet homme qui veut qu'on le laisse tranquille m'ont beaucoup fait rire.

Contrairement au deux précédents tomes qui semblaient légers tout en cachant une certaine gravité, celui-ci a une prédominance triste avec quelque chose de poignant et pathétique que le rire vient adoucir régulièrement.


 

 

Citations :

 

Page 57 : Un couple comme il n'en existe plus dans notre société du changement. Un couple qui a su traverser les épreuves de la vie, avec ses hauts, et ses bas. Mais ensemble. Tendresse.

 

Page 103 : Mais quelle que soit l'image que donne notre couple, Michèle sera toujours pour moi la jeune fille aimable et aimante que j'ai rencontrée.

Ma Michèle. Ma Micheline.

 

 

 

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Mon avis : Basse-cour – 17 rue des Beaumonts – Cécile Crassous

Publié le par Fanfan Do

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Quatrième de couverture :

 

« Basse-cour » est le deuxième épisode de la série « Rue des Beaumonts », suite de chroniques tendres et féroces sur notre société.

A lire dans l'ordre ou dans le désordre.

 

 

Résumé Simplement Pro :

 

Pensez-vous mériter l'amour des autres ?

Elle, assurément, non.

Mais elle va tout tenter pour y parvenir.

De stratagème en stratagème, elle cherche à susciter l’admiration et à retrouver l’estime d’elle-même.

Mais rien n’est moins simple dans un monde qui n’aime pas les perdants.

Suffit-il de vouloir pour pouvoir ?

Entre introspection caustique et dénonciation sociale, Cécile Crassous interroge avec humour le mythe de la femme moderne et de son apparente confiance en soi.

 

 

 

 

Pourquoi j'ai voulu lire ce livre :

 

J'ai beaucoup aimé le premier, donc évidemment que je vais lire les suivants !

 

 

 

Mon avis :

 


Dans ce deuxième opus de la rue des Beaumonts, il est question de nous les femmes, bateleuses du quotidien, les multitâches de la famille et de la société, des doutes, des rêves et des frustrations qui vont avec tout ça.

Nous voudrions être des mères parfaites, des working-girls au top avec des corps parfaits, forever young, jamais fatiguées.
Mais pourquoi donc  ?..

Ce qui est raconté là est tellement bien imagé et même poétique qu'on y est... là, dans ce repas où une bouche prend toute la place dans la pièce ; dans ce "magasin de femmes" avec ce vendeur tellement féminin ; au bord du canapé à trembler pour ce qui va être dit...

Cette histoire recense nos petites et grosses angoisses physiques, qui n'ont bien souvent d'énorme que la taille disproportionnée que nous leurs donnons.
Ami(e)s de la paranoïa, bienvenue dans le monde féminin  !

La narratrice - complexée, manquant d'estime de soi et pourtant vaniteuse - est un mélange de plein de femmes, que je connais... ou pas !
Il y en a une c'est moi, une autre c'est ma fille, encore une autre ma mère, et puis des amies, des copines et c'est très drôle parce que ça dépeint tellement de nos petits travers, tellement de nos phobies et de nos obsessions qu'on se trouve face à toutes les femmes en une et c'est vraiment tordant par moments.

Au fil des pages il m'a semblé que, quelle que soit la vie qu'on a ou qu'on choisit, l'herbe est toujours plus verte ailleurs !
Encore un excellent moment passé avec cette lecture dans laquelle je me suis beaucoup amusée, jusqu'à l'épilogue pour lequel j'ai juste envie de dire "Merci !"

 


 

 

Citations :

 

Page 9 : L'inquiétude de ma meilleure amie à mon égard remonte à la naissance de mon premier enfant, date à laquelle j'ai intégré la cohorte des femmes au foyer ordinaires qui n'ont pour seule rémunération que le regard approbateur de leur conjoint et la bonne conscience d'être à leur place.

 

Page 30 : Comment peut-elle être aussi à l'aise, alors que sa bouche prend toute la place dans la pièce ?

Oui, elle capte toute la lumière, et rend toute choses pâles alentours.

 

 

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Mon avis : Une vie sur le trottoir – 26 rue des Beaumonts – Cécile Crassous

Publié le par Fanfan Do

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Quatrième de couverture :

 

« Une vie sur le trottoir » est le premier épisode de la série « Rue des Beaumonts », suite de chroniques tendres et féroces sur notre société.

A lire dans l'ordre ou dans le désordre.

 

 

Résumé Simplement Pro :

 

Êtes-vous bien certain de mériter l’héritage de vos parents ?

Jusqu’à la mort de sa mère et de sa sœur, Martine ne s’était pas posé la question.
Elle va devoir y faire face dans la douleur et en pleine rue, sous les yeux d’un voisinage angoissé, curieux ou cupide.

Autour d’elle tous s’émeuvent, s’agitent et s’énervent. Mais dans ce tourbillon tragi-comique, elle reste seule dans l’épreuve.
C’est l’heure du grand déballage… trouvera-t-elle l’apaisement avant de sombrer dans la folie ?

Vie et mort, rancune et pardon, empathie et mesquinerie… Cécile Crassous fait surgir un tableau émouvant de nos relations humaines.

 

 

 

 

Pourquoi j'ai voulu lire ce livre :

 

Quand Cécile Crassous m'a contactée en mp sur Simplement Pro pour me proposer ses livres, j'ai accepté sans savoir réellement de quoi il était question, sinon de chroniques du quotidien de la rue des Beaumonts.

 

 

 

 

Mon avis :

 


Ce premier tome nous raconte la vie et les petites histoires des habitants de la rue des Beaumonts.

J'ai donc commencé à lire, et...
Ça commence par un inventaire, tout ce qu'on peut trouver dans une maison, et qui soudain se retrouve dehors, sur le trottoir.
On va comprendre peu à peu pourquoi tout est jeté comme ça, sans regret, comme pour se débarrasser.

J'avoue avoir été un peu déroutée au début et je dois même dire que Michèle m'a fait horreur.
Michèle ? C'est la commère du quartier, une peau de vache, sure d'avoir toujours raison, celle qui n'a tellement pas de vie qu'elle observe en catimini celle des autres, de derrière son rideau.
Je déteste ce genre de personnes, ces petits mesquins tout pourris qui guettent les autres pour les juger, pour baver.

Au fil des pages je me suis prise au jeu et en fait j'ai adoré cette galerie de portraits ; l'écorchée, les envieux, les intéressés, les débrouillards, ces gens qui s'autoproclament dépositaires d'on ne sait quoi, persuadés d'avoir raison, totalement dans le déni.

Les chapitres sont courts - ce qui rythme bien l'histoire - et donnent la parole aux différents personnages, en intercalant régulièrement des chapitres avec les interventions d'internautes sur un forum qui traite des questions d'héritage.
Tous les chapitres "forum" sont très réalistes et donc assez drôles. Tout y est : les fautes, les questions saugrenues voire complètement stupides, c'est affligeant et désopilant.
Mais ça questionne aussi sur les relations intrafamiliales et c'est très intéressant de voir les différents points de vue.

J'ai été bluffée, je suis restée scotchée à cette histoire qui dissèque les petites lâchetés et les travers de tout un chacun et se moque gentiment de la société dans laquelle on vit. C'est bien vu, c'est bien fait et j'ai beaucoup ri, même s'il y a aussi de la profondeur et de la douleur en filigrane.
J'ai adoré !

 


 

 

Citations :

 

Page 17 : Des trucs genre... des trucs de cuisine, des trucs de chambre. Une télé de vioque, un ordi de vioque, un déambulateur... Si, le truc pour bouger les vieux... Ouais comme une chaise roulante mais sans les roues... Eh mais t'es con, toi, le truc pour marcher, gros blaireau...

 

Page 21 : Je t'ai déjà raconté la fois où j'ai vu une homme se jeter sous le métro ? Non, pas si horrible que ça. Ce qui m'a choquée c'est que tout le reste de ma journée a été normal. Tout. Comme si rien ne s'était passé.

 

 

 

 

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Mon avis : Le jeu de l'ange – Carlos Ruiz Zafon

Publié le par Fanfan Do

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Quatrième de couverture :

 

Dans la turbulente Barcelone des années 1920, David, un jeune écrivain hanté par un amour impossible, reçoit l'offre inespérée d'un mystérieux éditeur : écrire un livre comme il n'en a jamais existé, "une histoire pour laquelle les hommes seraient capables de vivre et de mourir, de tuer et d'être tués", en échange d'une fortune et, peut-être, de beaucoup plus.

Du jour où il accepte ce contrat, une étrange mécanique de destruction se met en place autour de lui, menaçant les êtres qu'il aime le plus au monde. En moyennant son talent d'écrivain, David aurait-il vendu son âme au diable ?

 

 

 

Pourquoi j'ai voulu lire ce livre :

 

Parce que c'est un tome 2 !!! Parce que j'ai adoré le tome 1 !!

 

 

 

 

Mon avis :

 

En commençant ce tome deux du Cimetière des livres oubliés, je me suis demandée si j'allais retrouver les personnages du premier opus.
Car la suite de L'ombre du vent, est en fait un préquel qui se situe dans les années vingt. Cette suite est tout aussi addictive immédiatement, j'ai été capturée dès les premières lignes.

Carlos Ruiz Zafón m'a emportée dans ses visions oniriques de tourbillons de mots, de pages et de livres et tout ce qui se cache derrière.
L'histoire m'a donné l'impression de naviguer entre rêve et réalité.

Il n'y a pas dans ce tome ci de personnage hyper attachant et drôle comme Fermín dans le tome 1.
Mais il y a toujours une aura de mystère, une atmosphère envoûtante et fantasmagorique qui nous emporte au fil des pages.
On a sans cesse l'impression de naviguer à vue dans la brume et le froid de l'aube naissante.
Tout est mystérieux, que ce soit les personnages ou les événements, et toujours Barcelone tel une sorte d'ogre, personnage à part entière.

C'est impossible de parler de cette histoire sans risquer de dévoiler ce qui ne doit pas l'être. Mais on est emporté dans une quête dont on ignore la finalité et qui ne nous laisse aucun répit.
Je l'ai trouvé d'une beauté incroyable malgré sa noirceur.
La fin m'a totalement envoûtée.

 


 

 

Citations :

 

Page 24 : Ma bonne et incompréhensible fortune était mise sur le compte de Pedro Vidal, de l'ignorance et de la stupidité de nos abonnés, et de cette constante nationale largement répandue qui voulait à tout coup qu'atteindre un certain niveau de succès dans un quelconque milieu professionnel soit une preuve irréfutable d'incompétence et d'absence de mérite.

 

Page 51 : Tout ce qu'il avait appris de la guerre était de tuer d'autres hommes comme lui avant que ceux-ci ne le tuent, toujours au nom de causes grandioses et creuses, dont chaque nouvelle bataille soulignait davantage le caractère absurde et vil.

 

Page 262 : - Un intellectuel est ordinairement quelqu'un qui ne se distingue pas précisément par son intelligence, affirma-t-il. Il s'attribue lui-même ce qualificatif pour compenser l'impuissance naturelle dont il sent bien que ses capacités sont affectées.

 

Page 275 : Mon père, que Dieu ait son âme, le disait déjà : le jour où on permettra aux femmes d'apprendre à lire et à écrire, le monde deviendra ingouvernable.

 

Page 304 : Tous les exemplaires de l'Ancien et du Nouveau Testament dont je disposais chez moi étaient imprimés en caractères microscopiques sur du papier pelure à demi transparent, et leur lecture conduisait moins à la ferveur et à l'inspiration divine qu'à la migraine.

 

Page 321 : Toute religion organisée, à de rares exceptions près, a pour pilier essentiel à sa sujétion, la répression et la négation de la femme dans le groupe. La femme doit accepter le rôle de présence éthérée, passive et maternelle, jamais celui de l'autorité et de l'indépendance, ou alors elle en paye les conséquences.

 

Page 419 : Sur une rangée de derrière, dans la bibliothèque, j'ai repéré un tas de bouquins, y compris un manuel d'hygiène matrimoniale du docteur Pérez-Aguado avec illustrations des plus suggestives et des phrases du genre « la femme, par dessein du Créateur, ne connaît pas le désir charnel, et sa réalisation spirituelle et sentimentale se sublime dans l'exercice naturel de la maternité et les travaux du foyer ».

 

Page 653 : Chaque livre, chaque tome que tu vois a une âme. L'âme de celui qui l'a écrit et l'âme de ceux qui l'ont lu, ont vécu et ont rêvé avec lui.

 

 

 

 

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Mon avis : De sang et d'encre – Rachel Kadish

Publié le par Fanfan Do

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Quatrième de couverture :

 

2017, Londres. Professeur d'université proche de la retraite, Helen Watt est contactée par un ancien élève afin de venir étudier des documents en hébreu récemment découverts dans une maison du XVIIe siècle. Très vite, elle est intriguée par l'auteur de ces manuscrits, un certain « Aleph », dont elle va vouloir déterminer l'identité.
1660, Amsterdam. Ester Velasquez est une femme d'une intelligence et d'une culture exceptionnelles. Secrétaire bien-aimée d'un rabbin aveugle fuyant l'Inquisition espagnole, elle le suit à travers l'Europe et jusqu'à Londres, au moment où la ville est touchée par la peste.

Récit à la construction étourdissante, louvoyant entre les lieux et les époques, De sang et d'encre est aussi une brillante méditation sur la religion, la philosophie, et la place de la femme dans l'Histoire.

 

 

 

Pourquoi j'ai voulu lire ce livre :

 

Léa touch Book a, comme souvent, proposé un partenariat avec une maison d'édition, ici Cherche midi.

La lecture du résumé m'a donné une furieuse envie de lire ce roman, il parle de tout ce que j'aime !

D'abord c'est un roman historique et j'adore ça.

Ensuite ça parle de religion, en l’occurrence le judaïsme ici, et bien que je sois une athée enragée, je trouve les religions passionnantes en cela qu'elles nous retracent l'histoire de l'humanité, avec tous ses excès et ses aberrations.

Et puis c'est une histoire de femmes, à travers le temps.

J'ai donc postulé en espérant être tirée au sort, et j'ai eu cette chance !

 

 

 

Mon avis :

 

Un grand merci à @LéaTouchBook et son Picabo River Book Club pour ce partenariat avec les Éditions Le cherche midi, qui m'a permis de recevoir ce livre.

La beauté et l'érudition de l'écriture m'ont enchantée dès les premières lignes.
Ça nous raconte une histoire du judaïsme, mais ça parle aussi de la liberté de pensée ou plutôt de l'absence de latitude dans ses opinions ainsi que de la place des femmes, partout, de tous temps, sans droits mais toujours coupables de tout.

XXIème siècle.
Helen Watt, femme vieillie avant l'heure qui donne l'impression d'être extrêmement âgée, presque grabataire à cause de la maladie, or proche de la retraite donc dans la soixantaine.
C'est un genre de Maître Yoda du judaïsme, la douceur et l'amabilité en moins, avec des connaissances immenses auxquelles elle a voué sa vie, et dotée d'un calme olympien.
Cette femme revêche et taciturne garde une blessure enfouie, un secret qui date.
Elle va s'attacher à traduire des textes trouvés dans une cache sous un escalier, vieux de trois cents ans, écrits en hébreu, aidée de Aaron Levy, doctorant empêtré dans sa thèse.

XVIIème siècle.
Constantina la rebelle, femme et juive, muselée par l'époque et la religion, qui veut croquer la vie et qui refuse de se taire, de se soumettre aux injonctions des rabbins qui selon elle étouffent tout droit au bonheur et toute joie de vivre.
Ester sa fille, qui au fond lui ressemble tellement, elle qui veut être scribe et étudier alors que les femmes n'ont pas le droit de lire et encore moins d'écrire, juste le droit de devenir de bonnes épouses.
J'ai ressenti tellement fort la détresse d'Ester face à l'impossibilité d'être décisionnaire dans le choix de sa propre vie : "Le corps d'une femme, dit le monde, est une prison où son esprit ne peut que s'étioler." (page 297)

L'histoire m'évoque des sensations à travers des faits.
Le déroulement se fait très lentement, de façon presque feutrée, comme si les sons eux-mêmes étaient étouffés.
On fait des allers-retours entre notre époque et le XVIIème siècle, avec la sensation qu'une passerelle invisible s'est établie entre ces deux périodes et les individus, comme si le passé rejoignait le présent pour ne jamais disparaître. Et puis il y a cette passion absolue de ceux qui cherchent à connaître le passé, qui n'est jamais figé dans le temps mais qui évolue au gré des découvertes, empli de questions sociétales, religieuses, philosophiques et existentielles.
L'histoire se déroule peu à peu au fil de la lecture, faite parfois de longues digressions dans les souvenirs des différents protagonistes.

Il y a des événements historiques racontés dans le livre que je n'ai pas trouvés, notamment les méthodes d'extermination des juifs à Babi Yar en 1941. Ce qui est raconté dans le livre ne correspond pas à ce que j'ai trouvé sur le net.

C'est long et lent mais pourtant passionnant et instructif.
J'ai appris beaucoup sur le judaïsme moi qui suis totalement profane, mais aussi sur les persécutions que les juifs subissent depuis la nuit des temps en différents endroits de l'Europe. C'est d'ailleurs pour moi un aspect qui reste obscur. Pourquoi les religions font-elles passer leurs idéologies avant le respect de l'être humain et de la vie ?.?. c'est le désir de pouvoir et son aboutissement, sans doute, qui corrompent tout.

Pour conclure, même si j'y ai trouvé quelques longueurs, c'était néanmoins passionnant, surtout dès la seconde partie où c'est devenu totalement captivant.
Mon intérêt est allé crescendo pour la destinée d'Ester à mesure que j'avançais dans sa vie, mais aussi pour ce que pouvaient découvrir Helen et Aaron au fil de leurs recherches.
Et puis c'est une belle histoire de femme qui se débat dans son époque. D'ailleurs mon cœur a vibré pour Ester, née trop tôt, beaucoup trop tôt.
C'est un roman foisonnant, une lecture exigeante, qui se mérite, très lente au début, presque trop, mais Rachel Kadish tisse une toile dans laquelle je me suis laissée envelopper jusqu'à la fin.
L'entretien avec Rachel Kadish, à la toute fin du livre, est passionnant car il retrace la genèse et l'éclosion de l'histoire ainsi que sa mise en place et les difficultés à surmonter.
J'ai absolument tout aimé dans ce roman.


 

 

Citations :

 

Page 18 : Se profilant dans la fraîche lumière de l'après-midi, la maison était si différente de ses voisines qu'elle paraissait s'être détournée du monde pour engager une conversation silencieuse avec elle-même.

 

Page 81 : Copiste, c'est pas une occupation pour quelqu'un comme moi, dit-il. Pour toi, oui, si tu étais née garçon.

 

Page 227 : Interdiction est faite aux juifs de Londres de fréquenter les maisons closes à la manière des hommes de la bonne société londonienne. Tout comme il est interdit à leurs épouses de paraître hors de leur domicile les membres dénudés ou de laisser des étrangers voir leurs cheveux, qu'elles garderont couverts au cours de leurs déplacements dans la ville.

 

Page 235 : Je comprends très bien ton désir de l'étude, mais tu dois réfléchir aux choix qui se présentent à toi. Je ne peux pas faire comme si Dieu t'avais créé homme, et par conséquent capable de vivre de son esprit et de son savoir.

 

Page 280 : Quand elle le lui donne, sa main abîmée par le ménage effleure celle de la domestique, et elle lève les yeux vers le visage terreux de la fille, qu'elle voit accablée de fatigue. Très vite, avant que la pitié l'envahisse, elle se détourne. Se sentir coupable de s'être ainsi libérée risquerait de l'anéantir. Elle a trouvé une planche de salut à laquelle s'accrocher, une chance, fût-elle mince d'avoir une vraie vie, et elle ne va pas faiblir maintenant à la vue d'une inconnue en danger, comme tant d'autres, de se noyer.

 

Page 297 : Le corps d'une femme, dit le monde, est une prison où son esprit ne peut que s'étioler.

 

Page 419 : N'oubliez pas que la persécution religieuse faisait rage partout. La torture aussi. Même les juifs qui choisissaient d'abjurer leur foi devant l'inquisition étaient anéantis – tout ce qu'ils se voyaient offrir en échange de leurs aveux, c'était le supplice censément moins douloureux du garrot, plutôt que le bûcher, encore que, après le garrot, leurs corps étaient jetés dans les flammes pour faire bonne mesure. La vie était semée de terreurs, les pires étant réservées aux athées.

 

Page 435 : Pourquoi est-ce un péché contre Dieu que de vouloir mourir, et une vertu que de choisir la mort pour défendre Sa parole ? La vie est-elle une monnaie d'échange, qui ne vaut que ce pour quoi on la sacrifie ?

 

Page 511 : « La mort prend tout son temps, tout son temps, puis s'abat d'un coup au moment où on la supplie de nous accorder encore une heure. »

 

Page 540 : Trois cent cinquante ans avaient passé depuis l'époque d'Ester, songea-t-il confusément, et les juifs de Londres veillaient toujours à ne pas se faire remarquer, la menace n'étant plus aujourd'hui ni le garrot ni le bûcher, mais les bombes, et l'enjeu non plus l'hérésie mais Israël.

 

 

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Mon avis : Celui qui chuchotait dans les ténèbres – H.P. Lovecraft

Publié le par Fanfan Do

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Quatrième de couverture :

 

Des voix inquiétantes qui hantent les collines, de mystérieuses empreintes de pas, une grosse pierre noire gravée de hiéroglyphes à demi-effacés. Un professeur de littérature, passionné par les légendes et le folklore de la Nouvelle-Angleterre, découvre le secret d'étranges créatures dissimulées dans les bois obscurs et plonge dans un univers terrifiant. Grand maître de l'angoisse, Lovecraft nous entraîne dans un monde où chaque murmure n'est que le début d'un long cauchemar.

 

 

 

 

Pourquoi j'ai voulu lire ce livre :

 

Voilà t'y pas que mon fils me dit qu'il aimerait lire H.P Lovecraft.
Persuadée que j'en avais plusieurs, je me mets à chercher dans mes étagères... pour finalement ne trouver que celui-ci.
Donc me voilà obligée de le lire vite fait avant qu'il ne parte de chez moi en fin de journée ?.
C'est l'occasion qui fait le larron !

 

 

 

 

Mon avis :



J'ai retrouvé dans cette histoire des échos qui me viennent de loin, des lectures de mon adolescence.
Mais je trouve qu'il y a une certaine naïveté dans les descriptions des monstres, et comme si en 1931 on ne savait pas que rien ne peut vivre dans le vide de l'espace. Je me doute bien que ce n'est pas le cas, que c'est l'imaginaire de l'époque qui le veut...
Et pourtant, que ça fait du bien de lire ça.

D'abord il y a les descriptions du Vermont qui me font voyager, puis les représentations surannés des monstres qui m'emportent des années en arrière pour mon plus grand plaisir.

Mais le plaisir a été de courte durée !
C'est écrit sous forme purement narrative ce qui donne à mes yeux un récit un peu rébarbatif, tant le manque d'interaction et de dialogue rend le tout un peu morne.
Finalement, trop de descriptions m'ont souvent perdue en route malgré la beauté de l'écriture.
Je relirai du Lovecraft, même si celui-là ne m'en donne pas vraiment l'envie.

 

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Mon avis : Maldonne au Festival de Cannes – Au pays de Rosie Maldonne 4 – Alice Quinn

Publié le par Fanfan Do

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Quatrième de couverture :

 

Rosie Maldonne au Festival de Cannes, un page-turner ébouriffant.
Alice Quinn nous offre le luxe de plonger son héroïne explosive au cœur du monde glamour du cinéma, entre soirées de gala et suite au Majestic, un cocktail détonnant de corruption, harcèlement, petits fours et champagne. Un feu d’artifice jubilatoire.

C’est le Festival de Cannes.
Rosie est de nouveau dans la dèche à la recherche d’un vrai boulot, tout en soupirant après l’âme sœur qu’elle recherche sur des sites de rencontre.
Grâce aux Gilet Jaunes, tous les samedis, elle est assurée de pouvoir offrir des croissants à ses enfants.
C’est sur ces entrefaites qu’elle rencontre un footballeur devenu acteur qui l’engage comme Body Guard pour une soirée de gala.
Elle s’enflamme pour la mission et se fantasme en Superwoman. La voilà sur le célèbre tapis rouge du Festival.
Mais pourquoi ce type a-t-il besoin d’un garde du corps ? Que lui veut la productrice du film, qui ne la lâche plus d’une semelle ? Et qui sont vraiment les sponsors de ce film en compétition pour la Palme d’Or ?
Quel est ce sort qui s’acharne contre elle l’empêchant encore et toujours de percevoir son salaire pourtant bien mérité ?
Qui est ce mystérieux amoureux virtuel qui semble si bien la connaître ?
Dans ce dernier opus de la saga « Au pays de Rosie Maldonne », Rosie va devoir régler les problèmes existentiels de sa vie amoureuse, familiale et professionnelle.
Parviendra-t-elle enfin à donner enfin un sens à sa vie ?

 

 

 

 

Pourquoi j'ai voulu lire ce livre :

 

C'est le dernier tome de cette saga Maldonne et je l'ai dévorée !

 

 

 

 

Mon avis :

 

C'est mon cinquième, et hélas dernier, tour de piste avec Rosie Maldonne. Dernier opus, il n'y en aura plus, Snifff !

Voilà que Rosie va avoir trente ans, et pour elle ça doit sûrement signifier le début de la vieillesse ?￰
゚リナ.
Les débuts prometteurs, comme toujours, m'ont fait envisager tout ce qui allait se passer... j'ai essayé de deviner, moi qui suis les folles aventures de Rosie depuis le tout premier tome.

Elle devient garde du corps au festival de Cannes... LOL !
Qui sont donc les Dorsey ?
Et que fait l'acteur-footballeur qu'elle doit protéger ?
Rosie va-t-elle enfin s'assagir et poser ses valises dans une vie moins marginale ?
Elle n'a pas l'air partie pour en tout cas !

Moi qui ne peux pas blairer les complotistes, j'ai adoré Pascal, le super complotiste, qui voit les violences faites aux femmes comme un ÉNORME complot de la moitié de l'humanité contre l'autre moitié, avec hélas des femmes collabos ! Et là, je n'ai pas assez de mains pour applaudir !!! J'avais jamais vu les choses sous cet angle là !

C'est toujours aussi savoureux, drôle et tendre.
Et puis alors, bonjour les révélations ébouriffantes !
Quand on commence avec Rosie-Cricri, on n'a plus envie de s'arrêter !
Je m'attendais quand-même un petit peu à une partie de la fin, mais une partie seulement ! L'épilogue est magnifique, j'ai adoré et ça m'a même un peu picoté le nez d'émotion !
Merci Alice Quinn pour cette saga Maldonne qui m'a fait tellement rire et qui m'a fait tellement de bien tout au long de ces cinq tomes !!!

 


 

 

Citations :

 

Page 9 : Les insurgés ont essayé de me faire adopter le gilet jaune, mais moi, c'est hors de question que j'enfile cette chose informe. Je suis trop coquette pour ça.

 

Page 75 : J'ai pigé. On appelle ça draguer en France. Comprenez mains baladeuses, haleine pourrie insistante, gros porc qui croit que non c'est oui et plus si le temps le permet.

 

Page 202 : Paillettes, strass, champagne habillent noirceurs et turpitudes.

 

 

 

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Mon avis : Nom de code - Mémé Ruth – Au pays de Rosie Maldonne 4 – Alice Quinn

Publié le par Fanfan Do

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Quatrième de couverture :

 

Rosie Maldonne est une jeune mère de famille sexy, grande gueule… et en situation précaire. Au resto du cœur, elle rencontre une SDF autoritaire qui la charge d'une mission : porter un message au Yacht Club de Monaco. Comme il y a des petits fours gratuits en perspective, Rosie ne se fait pas prier, mais elle ne se doute pas qu’elle va déranger des individus prêts à tout… Qui sont vraiment cette SDF et ce jeune clodo beau comme un Dieu ? Qui est ce couple affairé qui s’intéresse de si près à elle et à son passé familial ? Quel rapport tout cela peut-il bien avoir avec sa grand-mère ? Plus Rosie avance dans ce dédale, et plus elle réalise qu’il n’y a qu’une seule question à résoudre : quel est le secret de mémé Ruth ?
Alice Quinn nous offre avec : NOM DE CODE : MÉMÉ RUTH , une comédie pleine d’un humour burlesque, mais aussi un roman policier alliant suspense et sourire, la Grande Vadrouille et la comédie italienne.

 

 

 

 

Pourquoi j'ai voulu lire ce livre :

 

La suite des aventures de Rosie Maldonne, je ne peux que la lire !

 

 

 

Mon avis :

 

Quatrième tour de piste avec Rosie et sa smala et je ne m'en lasse pas !

En commençant cette lecture je me suis dit que enfin on allait connaître tout les secrets, y compris ceux inavouables de Mémé Ruth, que Rosie cache à ses enfants en raison de leur jeune âge. Mémé Ruth dont on connaît l'existence depuis le premier tome !..

Quel mystères y-a-t-il derrière la cachette juive de Mémé Ruth pendant la guerre ?
À quoi sert la clé trouvée ?
Et la carte au trésor ?
Qui est donc cette Simone ?
Quel était ce message à transmettre à "l'amiral" ?

Comme toujours Rosie-Cricri se retrouve dans le pétrin, mais elle est entourée d'une bande de potes complètement hétéroclite ( elle est le trait d'union) et farfelue... et ça virevolte dans toutes les directions, des indices tourbillonnants et des idées complètement fantasques mais l'intrigue suit son cours et on se laisse emporter avec délectation !

Après moult péripéties, ça respire toujours le bonheur dans le petit univers fou fou fou de Rosie Maldonne ! Et puis ça respire l'amour !.. pour ses enfants mais aussi pour ses ami(e)s et c'est à chaque fois le plein de bonne humeur !!!

 

 


 

 

Citations :

 

Page 14 : J'avais trois filles magnifiques et intelligentes et de toutes les couleurs.

 

Page 21 : Tout venait de l'intensité de son regard perçant posé sur moi à l'instant présent. Comme si je m'étais soudain mise à exister . Je ressentais ça aussi quand Pastis – mon chat- me regardait. L'impression de vivre un peu plus.

 

Page 120 : Oui, je sais, l'argent c'est important dans la vie, je suis bien placée pour le savoir, mais bon, les gens qui ne pensent qu'à ça, qui en sont obsédés, me gonflent assez rapidement, car ils n'ont pas d'autres sujets de conversation.

 

 

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Mon avis : L'ombre du zèbre – Au pays de Rosie Maldonne – Tome 3 – Alice Quinn

Publié le par Fanfan Do

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Quatrième de couverture :

 

IRRÉSISTIBLE ET DRÔLE, UNE NOUVELLE ENQUÊTE QUI DONNE LA PÊCHE

 

Débarrassée de ses dettes, l'impulsive et sexy Rosie Maldonne semble avoir réglé ses problèmes.

Elle remplace au pied levé une amie dans son emploi de femme de ménage chez une psychanalyste de renom et elle accueille dans sa caravane Léo, adolescent rebelle...

 

Jusque-là, elle pense être à la hauteur de la tâche. Mais les choses s’emballent quand, suite à un quiproquo, Rosie s’improvise psychanalyste, tandis que Léo tombe fou amoureux d’une jeune fille mystérieuse, prisonnière de la mafia.

Rosie parviendra-t-elle à sortir du jeu d’imposture dans lequel elle est tombée ? Tirera-t-elle la jeune amoureuse de Léo des griffes de Monsieur Charles, le terrible parrain de la mafia ?

Rosie a beau avoir plus d’un tour dans son sac, du courage et de l’énergie à revendre, les enjeux semblent cette fois la dépasser…

 

Alice Quinn vit dans le midi, entourée de ses chats, de sa famille et de ses personnages qui l'accompagnent nuit et jour.

Elle écrit principalement des comédies, policières ou romantiques, mais aussi des romans policiers historiques se déroulant à Cannes à la Belle-Époque.

 

 

 

 

Pourquoi j'ai voulu lire ce livre :

 

En 2019 j'ai rencontré Alice Quinn au Salon du livre des auteurs indépendants de Marseille. Son roman ''Les aventures de Rosie Maldonne – Un palace en enfer'' me tentait énormément avec sa couverture flashy qui respirait la bonne humeur. Je l'ai pris et je n'ai pas regretté tellement j'ai ri !

Depuis que j'ai lu le premier tome des aventures de Rosie Maldonne, j'ai décidé de tous les lire, ça égaie ma vie.

 

 

 

 

Mon avis :

 

Et voilà, je viens de faire un troisième tour de piste avec ma copine rigolote Rosie Maldonne que j'aime tant !

Rosie est de bonne humeur, heureuse, parce que pour une fois tout va bien.
Pas de dettes, c'est l'été, le bonheur en somme. Mais pour combien de temps !
Parce qu'avec Calamity Rosie les ennuis ne sont jamais loin, la quiétude toujours de courte durée.
C'est que Rosie a le cœur sur la main, ne sait pas dire non, en particulier avec les copines et surtout manque souvent de discernement. Et puis elle est curieuse et gaffeuse !!

Les enfants de Rosie... j'adore ses enfants, genre de petits lutins marrants ; Emma et Lisa les jumelles, qui ne sont absolument pas jumelles, et Sabrina, l'aînée, sorte de petite Pénélope avec ses fils et ses ficelles et qui plus est traduit tout ce qui est incompréhensible tellement elle-même baragouine par moment.
Et puis Pastis, le chat au QI d'Einstein d'après Rosie, un peu chat-chien...

Et donc, parce que Rosie alias Cricri (ben oui quoi !) accepte de remplacer une copine pour faire du ménage au black chez une psy en vacances, qu'elle accepte aussi de recevoir chez elle le fils à problème d'une autre copine, et qu'elle s'intéresse à une gamine bizarre, on sent bien qu'elle va embarquer toute sa petite smala dans un tourbillon de calamités, pour notre plus grand plaisir.
Mais sa défunte Maman veille et lui envoie des chansons dans son sommeil, comme des indices sur le chemin à suivre, sur les écueils à éviter.

Comme Rosie a la sale habitude de croiser des tas de gens bien azimutés, ça crée des situations très drôles.

Sous couvert de comédie, ça traite aussi de sujets de société graves, comme par exemple le sort des clandestins, le trafic d'êtres humains.

Les situations sont toujours plus abracadabrantes les unes que les autres, mais qu'est-ce que je m'éclate à lire ça !
Pour moi c'est toujours autant de plaisir, à chaque aventure de Rosie je suis morte de rire et ça fait du bien !
Mais qu'est-ce que c'est dur de lire quand on pleure de rire ‼

 


 

 

Citations :

 

Page 11 : Dormir quand les autres vont au boulot et qu'il fait grand jour. Dormir quand on n'a pas le droit de dormir. Le pied.

 

Page 77 : Bon, pour résumer, c'était un ado ordinaire, c'est-à-dire : muet, timide, et qui faisait la gueule en permanence.

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