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Mon avis : Ticket gagnant Tome 3 – Dewi Sri – Anne-Sophie Nédélec

Publié le par Fanfan Do

Éditions Le Lézard Bleu

 

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Quatrième de couverture :

À vouloir trop bien faire, on finit par se mettre dans des situations impossibles…
Alors que le mariage d’Antoine et Laura se prépare, leurs amis Audrey et Marc voient arriver avec angoisse le moment où il leur faudra se retrouver face à face. Si Audrey s’est lancée avec brio dans une nouvelle aventure aussi sentimentale que professionnelle, Marc, lui, est bien décidé à la reconquérir. Les retrouvailles promettent d’être électriques tandis qu’entre déconvenues et imprévus, la tension monte pour Antoine et Laura. Quand en plus la famille s’en mêle, le mariage qui s’annonçait sous les meilleurs auspices pourrait bien virer à la catastrophe.
À moins que fêter les noces à Bali ne soit la solution pour régler les malentendus et vivre quelques moments d’aventure ?
Envolez-vous pour un petit coin de paradis du bout du monde, sous le signe de l’amour, de l’amitié… et de l’humour !

 


Mon avis :
Voilà que j'ai eu enfin la joie de lire le tome 3 des aventures de Laura la reine de la boulette, maladroite et gaffeuse invétérée, et de ses proches. Tout de suite à fond dans l'histoire, j'ai eu l'impression de surfer sur une vague joyeuse. Les déconvenues commencent pour Laura dès les préparatifs de la noce, mais aussi pour Audrey et Marc, et pour les nombreux protagonistes ! Pour Laura ce sont les montagnes russes entre rires et larmes.
Sa vision du mariage est très conformiste, ses rêves de princesse, sa robe de princesse, son château de princesse, son église de princesse… et la voiture qui doit être parfaite ! Je me suis demandé ce qu'elles ont toutes avec ce délire de princesse ??? Mais bon, c'est ce qui fait le charme de l'histoire ! Laura est aussi romantique et fleur bleue que Audrey sa meilleure amie est pragmatique. Laura est un petit nounours en guimauve avec un petit cœur tout moelleux où tout le monde y a sa place.
Voilà donc que tout va de travers, que rien n'est vraiment comme elle l'avait rêvé…

Comme précédemment, c'est un roman choral où on a tour à tour le point de vue de Laura, Audrey, Antoine et Marc. Ce livre, c'est une valse à mille temps, tout feu tout flamme, ça pétille !!! Comme dans les tomes précédents on a une galerie de personnages savoureux et parfois exaspérants, et des nouveaux au casting, dont une que j'ai adorée : Emmanuelle ! Personnage féminin totalement réjouissant et atypique, elle vient pimenter l'histoire, elle est parfaite !

C'est aussi des petites incursions passionnantes dans l'histoire de France… le château de 
Nicolas Fouquet à Vaux-le-Vicomte, le château de Saint-Germain-en-Laye, sa terrasse, les Chevaux de Marly…
Anne-Sophie Nédélec a l'art des descriptions historiques et géographiques avec un goût du détail qui laisse rêveur. Tout est tellement visuel.
Et puis Bali !! Une visite guidée de cette île enchanteresse de l'archipel indonésien m'a donné l'impression d'y être un petit peu et une furieuse envie d'y aller. L'eau transparente, les temples aux bas-reliefs surchargés, les singes, le mode de vie, la nourriture avec ses nombreux plats végétariens, tout semble beau et apaisant. Enfin, peut-être pas les singes MDR.

Amours, rancœurs, malentendus, jalousie, humour, amitiés, liens familiaux, voyage…
J'ai encore passé un excellent moment de lecture avec ces personnages attachants et parfois têtes à claque qui m'ont fait marrer. Ce roman est une bulle de fraîcheur au cœur de l'été, surtout quand on ne part pas en vacances.

C'est une comédie, une histoire d'amour(s), un guide de voyage, un récit sur la nature humaine et les petits travers des uns et des autres, c'est bourré d'humour, de révélations et de rebondissements, et vraiment en cette période d'éco-anxiété et de marasme général ce genre de bulle d'oxygène fait un bien fou ! J'ai adoré !!!
À peine le livre refermé que le quatuor infernal me manque déjà.

 

Citations :

Page 95 : Je commence à comprendre ce que peuvent vivre les gens qui ne boivent pas d’alcool, souvent taxés de trouble-fêtes alors qu’ils n’aiment simplement pas ça…

 

Page 133 : Je suis enceinte et c’est pas super fun au quotidien, mais il paraît que ça s’arrange après trois mois. En gros, imagine-toi une sensation de gastro permanente. Le matin est difficile, mais ça va mieux après le petit vomi de 9 heures et demie.

 

Page 190 : C’est un concert de plaintes : « Je suis crevée, ce voyage m’a é-pui-sée », « La nourriture était vraiment dégueulasse dans l’avion », « Les charters, c’est plus ce que c’était... ». J’avais oublié leur propension aux jérémiades, je suis déjà saoulé.

 

Page 228 : - Ah non, mais qu’est-ce qu’ils nous font chi… les végétariens, avec leurs convictions à la noix !

Je retiens un rire face à la virulence de Christian qui, à ce moment précis, a tout du Français moyen à qui on a un peu trop changé les habitudes culinaires.

 

Page 275 : Et puis, j’ai envie de me créer de beaux souvenirs. C’est vrai, c’est important, non ? Sinon l’existence se réduit à une succession de non-évènements sans saveur.

 

Page 325 : La mer est agitée, mais une fois dans les flots, cela se ressent peu. La vision est merveilleuse. Autant les coraux sont bien abîmés au niveau de la plage et la faune quasi inexistante, autant ici, l’onde grouille de poissons de toutes les couleurs et de toutes les formes.

 

 

 

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Mon avis : Une vie de malade – Nadim Aswissri

Publié le par Fanfan Do

Auto-Éditions

 

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Quatrième de couverture :

Depuis la nuit des temps l'être humain est confronté à toutes sortes de maladies : la peste, le choléra, la grippe espagnole et récemment, le Covid 19. Et depuis toujours, l'homme a tenté d'y remédier : il a fabriqué des médicaments, mis au point des traitements, conçu des tenues spécifiques pour éviter la contamination. En 2020 ne t'a-t-on pas dit que le meilleur moyen de te protéger était de porter un masque sanitaire ?
Aujourd'hui l'un d'entre eux a décidé de prendre la parole ! En te plongeant dans son journal intime, tu vas vivre une aventure fantastique et palpitante. Au programme : de l'action, de l'amour, de l'espoir et même une pointe de philosophie. Cette histoire, c'est la pandémie comme tu ne l'as jamais vécue, jamais imaginée.
Tout au long de ce récit loufoque et absurde, le narrateur t'entraînera au plus profond de la crise sanitaire, en te contant la destinée de ceux que tout le monde a détestés et voulu oublier au plus vite : nos amis les masques.

 

 

Mon avis :
Grandeur et décadence d'un masque sanitaire en temps de covid et après !
Le narrateur est un masque, né en Chine en décembre 2019, dans une "maternité" nommée Bâtiment 567 Gangdong, moche et qui pue l'alcool à brûler. Il nous raconte le triste sort de ses congénères qui ne sont pas conformes et là, ça m'a fait rire. Sauf que ça résonne étrangement avec notre société humaine, où on a tendance à vouloir cacher ce qui nous dérange, et ça devient beaucoup moins drôle. Ça m'a rappelé une phrase de notre président "Il y a ceux qui réussissent et ceux qui ne sont rien."

En nous racontant l'histoire et la vie d'un masque, l'auteur fait un parallèle avec nous. Au bout d'un temps qui a paru long à notre ami le masque, le périple pour l'inconnu commence en mars 2020, ce qui galvanise les troupes grâce à une impression d'être importants puisqu'ils ont passé les sélections. Mais quand ils vont découvrir leur destin, le but de leur existence, le choc sera violent.

Cette histoire est drôle, plutôt barrée, car avoir imaginé la vie et les pensées d'un masque avec qui nous avons passé tant de temps pendant la pandémie relève d'un esprit inventif. Ce n'est pas que drôle. le masque nous parle de la différence, de fidélité, d'amour, d'écologie, j'ai eu l'impression de traverser un moment de grâce. En fait, le masque nous parle de nous et ce qu'il dit est beau, enfin, pas toujours, parce que nous ne sommes pas toujours très glorieux.

 

 

Citations :

Page 9 : Et si c’était notre sort à tous ? Non, non… Moi je suis différent. Je fais partie de ceux qui ont de la chance… Il ne semble pas bon naître infirme ou différent dans cette société qui semble beaucoup se préoccuper de la perfection, de l’uniformité.

 

Page 24 : Et si au final notre destin n’était que cela ? Être plaqué pour le restant de notre vie à un visage sans pouvoir bouger et devoir supporter tous les inconvénients que cela implique ? Les sécrétions nasales, la salive, les poils qui grattent, les odeurs nauséabondes des haleines fétides ?

 

 

 

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Mon avis : Opération Semper – Michel Dablon

Publié le par Fanfan Do

Auto-Édition

 

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Quatrième de couverture :

An 1510. Laminée par son turbin, Suzanne Perriquet est la première victime d’une maladie pernicieuse, la brunoute. Son entourage ne voit qu’une issue pour la sortir de ce mauvais drap : retrouver Justin Coup, le jouvenceau qui lui avait déclaré sa flamme trois ans plus tôt.

L’affaire pourrait être simple, mais il y a un twist : l’élu pressenti vogue vers le nouveau monde, sur un bateau convoité par dix-huit pirates sanguinaires.

Quand Morpion, leur chef odorant, lui passe son crochet sous la gorge pour le réduire de trente centimètres, Justin brode une histoire de trésor pour échapper à la découpe. Comme il écoute Suzanne à longueur de marées, il situe son butin présumé à Leonard.

C’est dans ce trou perdu, proche de Dallas, qu’il aurait creusé celui qui abrite sa fortune. L’univers est impitoyable et les barbares ne lâchent rien.

Coup s’en sortira-t-il sans s’en ramasser ? Le suspense galope et vous le saurez bientôt, mais l’auteur vous le promet déjà : son coup de bluff cache un coup de génie … dont vous allez vous délecter !

 

 

Mon avis :
Les aventures épiques et comiques de deux vieilles frangines moyenâgeuse de la Creuse et passablement pochtronnes, nous emmènent à travers le monde chercher l'amoureux de l'une des deux qui souffre d'une brunoute.

J'ai attaqué cette histoire complètement délirante avec un petit regret, c'est de n'avoir pas lu le précédent roman avec les mêmes personnages : 418 cactus à Touquistonche. J'aime bien les lire dans l'ordre.

Pas grave, vogue le navire, je suis entrée dans ces délires bourrés d'anachronismes, c'est perturbant au départ mais en réalité ça apporte quelque chose de totalement débridé, farfelu, drôle !

Le Moyen-âge côtoie notre époque, on rencontre des célébrités en tout genre, actuelles ou mortes, mais vivantes. Cherchez pas, c'est comme ça !!

Amis des jeux de mots, doubles sens, anagrammes, belles tournures de phrases et d'une maîtrise acérée de la langue, bienvenue dans l'univers de Michel Dablon dont on se rend compte qu'il s'est beaucoup amusé à écrire ceci. Il nous offre en prime une petite visite guidée des beautés architecturales du Moyen-âge et des histoires humaines qui y sont liées.

Petit plus pour moi originaire du nord, j'ai replongé dans mon enfance via l'évocation des fricadelles dont je n'avais plus entendu parler depuis il y a fort longtemps, depuis ma migration vers le sud, le sud du nord, sachant que pour les sudistes le nord commence à Avignon, eh ouais !

Bref, un road trip sur route et sur mer, oui oui, des gentils désopilants, et des méchants tout aussi poilants… un court roman facétieux et joyeux, et en plus j'ai appris des choses ! Je m'endormirai moins ignorante ce soir. J'adore !!

 

 

Citations :

Page 22 : Nonobstant l’éveil de nos désirs, il me paraît plus sage d’en rester là. Le sauvetage d’une mouche noyée dans votre œil, je pourrai l’expliquer à Augustine. C’est une cause respectable.

Mais pour l’auscultation plus intime de vos avantages, je ne trouverai pas les mots.

 

Page 24 : - Les attirances, la décence, les convenances, la conscience… Il faut parfois se faire violence pour tout accorder. Le mystère du désir est impénétrable…

- Oui, impénétrable… c’est un bon résumé.

 

Page 75 : À l’attaque de la deuxième journée, les frangines creusoises n’étaient pas vraiment dans leur assiette. Le seul fait de repenser aux choux noirs et aux tripes de crapaud provoquait de troublants remous.

 

 

 

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Mon avis : Reconquista #2.0 – Georges Chelhod

Publié le par Fanfan Do

Éditions Librinova

 

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Quatrième de couverture :

Un gérant de bazar bon marché est assassiné sans mobile apparent à Denia, à l’est de l’Espagne. Les agresseurs auraient fui en mer grâce à une logistique hors normes. Missionnée depuis Valencia, l’inspectrice Pilar Ubago enquête dans une Méditerranée sous tension. Des frégates s'entraînent à la guerre sous-marine à proximité de l’Afrique. Le navire dépollueur d’une secte de Panama affronte des cétacés extrêmement agressifs. Le brise-glace d’un milliardaire de Sébastopol espionne à la limite des eaux territoriales. Après quatre jours de navigation, Pilar Ubago soupçonne une machination qui menace les institutions de la péninsule. Résoudra-t-elle cette énigme qui prend sa source dans plusieurs continents ?

 

 

Mon avis :
Un nombre impressionnant de personnages et d'événements dès les premiers chapitres, des termes techniques sur de l'armement, avec lesquels je ne suis pas en terrain de connaissance… j'ai dû un peu m'accrocher dans les douze premiers chapitres, et surtout prendre des notes, sur les différents protagonistes.

Les personnages essentiels sont très nombreux, on les suit les uns après les autres au fil des chapitres dans une sorte de roulement perpétuel :
1 - Angela
2 - Tanya
3 - Ronnie
4 - Alex
5 - Pilar
6 - Angela
7 - Tanya
8 - Ronnie
9 - Gustavo
10 - Pilar…
Plus les équipiers de chacun…
Ça m'a rendu la lecture quelque peu compliquée, du moins au début, et pourtant je n'ai pas eu envie de m'arrêter.
Une femme commandant de bateaux, deux policières, des trafiquants, des écologistes, des mercenaires, des ex-taulards, une secte, des flics corrompus, des sous-marins, des orques, des cachalots, des meurtres, et un projet de putsch, tout ça dans et sur le pourtour de la méditerranée. Financements occultes, logistique, stratégies, politique, je pense que c'est passionnant pour qui comprend tout ça. Mais pour ma part j'ai plus été intéressée par les étranges comportements des cétacés ainsi que par l'enquête de Pilar et Francesca, les deux policières. Mais bien sûr, tout se rejoint peu à peu car les nombreux éléments de l'histoire convergent inexorablement.

J'ai appris des choses intéressantes au fil de ce roman, sur les cétacés et les ondes sonores qu'ils utilisent pour se déplacer, les bateaux, la navigation, les magouilles, et la perfidie de beaucoup de mes semblables. Et dire que l'homme est un loup pour l'homme n'est vraiment pas sympa pour les loups, tant les hommes sont capables du pire, juste par cupidité.

C'est un roman extrêmement bien documenté et très détaillé. Et je trouve totalement flippant de penser à tout ce qui peut naviguer sur et sous les mers avec parfois des mauvaises intentions et des moyens colossaux grâce, entre autre, à des super paravents juridiques et des états corrompus.

 

Citations :

Page 71 : Mila avait besoin d’idiots pour les tâches dangereuses et masquer ses combines : aujourd’hui un truc humanitaire de migrants sur un bateau dédié à la dépollution ; hier une loterie caritative grande lessiveuse d’argent du trafic d’émeraudes, le bingo-bingo.

 

Page 112 : La mer transmettait la rumeur d’une chorale interlope : mugissement de rorquals, cliquetis de cachalots, roucoulement des poissons-chats, rots d’anguilles, pets de harengs et les jours de chance, le cri d’un phoque moine ou la rumeur d’un glissement de terrain. La variété des sons des océans rivalisait avec n’importe quelle forêt tropicale, mais avec des volumes considérablement plus élevés.

 

Page 161 : Le comble, pour un espion, est de se faire espionner…

 

Page 389 : La cour suprême a annulé les mesures d’atténuation imposées par un tribunal fédéral pour protéger les baleines et les dauphins des effets nocifs des sonars à moyenne fréquence utilisés lors des exercices d’entraînement militaire de la Navy. Cette décision de la haute cour casse l’injonction de la juge fédérale d’Hawaï obligeant la marine à prendre des protections supplémentaires dans l’utilisation des sonars. La marine utilise ces sonars à des volumes extrêmement forts pour détecter les sous-marins. Ces exercices sont étroitement associés à la mort de mammifères marins, et en particulier de baleines à bec. Ces animaux utilisent les ondes sonores pour localiser leur nourriture, détecter les aliments et les prédateurs, et communiquer avec les autres membres de leur espèce. L’exposition à des sonars extrêmement puissants expose les cétacés à une surdité temporaire ou définitive. Elle semble provoquer une remontée trop rapide des baleines plongeant en profondeur. Elle provoque un état similaire à la « maladie des caissons » des plongeurs et peut s’avérer fatale. Pour autant, la Cour suprême a stipulé que la juge fédérale n’avait pas suffisamment étayé sa conclusion selon laquelle le préjudice probable pour les baleines et les dauphins justifiait de plus amples restrictions.

 

 

 

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Mon avis : La voiture rouge – Jacques Timmermans

Publié le par Fanfan Do

Autoéditions

 

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Quatrième de couverture :

Après un premier recueil de nouvelles SFF, Jacques Timmermans nous revient avec un roman à la croisée des genres, mêlant intimement le réel et l’imaginaire.
En pénétrant dans son univers littéraire, les pistes de la raison pure se brouillent rapidement, le doute s’insinue peu à peu sur nos vérités inébranlables, et nous apparaît alors fort naturellement en filigrane la part de vrai mystère que recèle notre monde.

Une banale auto, abandonnée non loin d’un village reculé de campagne.
Mais voilà que cette voiture s’est mise soudain à effectuer de petits déplacements imprévisibles. Et que, plus étrange encore, la répétition de cet événement laisse bientôt les villageois dans une totale indifférence.
Jusqu’au jour où débarque Zoé, une journaliste freelance, attirée sur place par la perspective d’un article à sensation, et bien déterminée à tirer cette affaire au clair. Sa tâche va cependant s’avérer plus complexe qu’elle ne se l’était imaginée. Comment peut-elle faire la part des choses, plongée au cœur d’un monde qui lui apparaît de plus en plus indéchiffrable ?
Son enquête, semée d’embûches et de rebondissements, va lui réserver encore bien des surprises…


 

 

Mon avis :
Voilà une histoire qui tourne autour d'une étrange petite voiture rouge qui bouge toute seule et imperceptiblement dans un petit village belge.
Zoé, jeune journaliste qui vient enquêter sur ce phénomène atterrit dans un manoir au fond d'une clairière en guise d'hôtel. Et là je dois dire que j'ai tout de suite aimé son hôte, un vieil homme du nom de Reginald de Sambre. Accueillant, érudit et sympathique, il a un salon rempli d'étagères elles-mêmes remplies de livres… des centaines de livres ! le paradis sur Terre !!!

Zoé a juste un petit défaut typique des citadins, elle prend les habitants de la campagne pour des ploucs qui vivraient quasiment dans une époque lointaine et hors du temps. Mais voilà, elle n'a pas totalement tort concernant ce village. Il semble être hors du monde et du temps. D'ailleurs il est décrit avec beaucoup d'humour notamment quand les habitants sont au troquet du coin.

Les investigations de Zoé la mènent... nulle part en fait. Elle a l'impression de piétiner. Mais à force de persévérance elle va apprendre peu à peu des petites choses, de-ci, de-là, et on sait bien que les petits ruisseaux font les grandes rivières. Avec opiniâtreté elle mène son enquête, car elle ne peut pas revenir bredouille à la rédaction du journal où sa rédac' chef l'attend au tournant. Mais quel sac de nœud le mystère de cette petite voiture de marque inconnue, possédant une immatriculation répertoriée nulle part et qui semble avoir une vie propre!...
Et tout le long de ma lecture je me suis demandée quelle était cette énigme, avec les questions en suspens, les rebondissements et les doutes qui s'insinuent.

Encore une fois j'ai énormément aimé la belle écriture de 
Jacques Timmermans, son humour subtile et son imagination débordante pour embarquer le lecteur dans une histoire abracadabrantesque qui m'a fait passer un excellent moment, autant par le sujet que par les personnages tous hauts en couleur. On apprend par ailleurs beaucoup sur différents sujets tels le rasoir d'Ockham, la vie sylvestre et l'enchevêtrement du mycélium laccaire, la cognition, et d'autres choses encore, et c'est ce que j'adore dans les romans, quand je me distrais et m'instruis en même temps.

Et cette fin !... je ne m'y attendais pas et je pense que c'est le genre d'épilogue qu'on ne peut s'empêcher de retourner dans tous les sens tant il interpelle et fait réfléchir.
Un roman passionnant qui se dévore !

 

Citations :

Page 10 : Mais voilà, l’esprit humain est ainsi fait qu’il s’accommode finalement sans peine de l’irrationnel lorsque la répétition de celui-ci finit par l’intégrer dans la nature habituelle des choses.

 

Page 76 : Le monde que je vois aujourd’hui me paraît malheureusement rongé en profondeur par les prétendues valeurs qu’il met en avant : ce n’est partout que compétitivité, égocentrisme, consommation et accumulation à outrance, toujours plus de croissance aveugle. Difficile de retrouver dans ce soi-disant progrès un vrai sens à notre existence, vous ne pensez pas ?

 

Page 156 : Mais c’est un destin on ne peut plus normal que les parents s’en aillent avant les enfants, l’inverse serait atroce et profondément injuste. Et puis nos êtres chers, une fois disparus, sont finalement avec nous beaucoup plus souvent qu’ils ne l’étaient de leur vivant, n’est-ce pas ?

 

Page 247 : Pourquoi ne nous sommes-nous jamais mariés ?

- On s’aimait trop, peut-être ?

 

 

 

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Mon avis : Mort comme au premier jour – Guillaume Suzanne

Publié le par Fanfan Do

Éditions Black Rabbit

 

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Quatrième de couverture :

Vous vous êtes déjà demandé ce qu'il y avait après la mort ? Moi, je ne m'étais jamais posé la question. Mais depuis que j'ai confondu mes marches d'escalier avec une piste de ski, la réponse s’est imposée à moi sous la forme la plus définitive qui soit. Et je peux au moins vous dire ceci : la vie après la mort n'est pas de tout repos…
Le retour de l’auteur déjanté des Poubelles Galactiques dans une aventure après la mort que vous n’êtes pas près d’oublier !


 

 

Mon avis :
Premier avis de décès :
Le narrateur de cette histoire nous raconte comment il est mort bêtement en tombant dans l'escalier et en quelque sorte nous invite à une visite guidée… ben, de la mort hein ! Et j'ai tout de suite beaucoup aimé ! C'est drôle, sarcastique et irrévérencieux, tout ce que j'aime.
Il rend la mort rigolote, on aurait presque envie d'y être si c'était vraiment comme ça. Bon, à part les limaces qui sont une de mes phobies insurmontables et qui viennent faire un tour… Beurk ! Bon, les morts ne sont pas spécialement contents d'être morts en fait, question d'incompatibilité d'humeur et puis la mort c'est très surfait… c'est déroutant, il faut s'y faire !

Suivent le deuxième puis le troisième avis de décès que j'ai pris pour des nouvelles avant de me rendre compte qu'il s'agissait des différents chapitres. C'est joyeusement iconoclaste et ça m'a fait passer un bon moment, avec un sourire idiot collé sur le visage.

Durant cette lecture j'avais l'impression que quelqu'un de facétieux (l'auteur, Ah le coquinou !!!) s'amusait à m'amuser avec des choses qu'on considère grave, tragiques et pas drôles.
Un bon petit moment de lecture. Petit par la taille, 76 pages, mais qui font une parenthèse rigolote dans le quotidien.
Et comme j'aime bien me marrer avec des sujets improbables, j'ai déjà dans ma pal 𝐋𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐛𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐥𝐞𝐮𝐫𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐮𝐬𝐬𝐢 du même désopilant 
Guillaume Suzanne.

 

Citations :

Page 10 : - Ne t’en fais pas. Tu es mort, c’est tout.

- C’est tout ? Dieu merci, tu m’as fait peur, j’ai cru qu’il m’était arrivé quelque chose de grave !

 

Page 16 : - Ne sois pas stupide ! Ce sont les moines du quatorzième siècle qui ont créé les pulsions homosexuelles pour rendre la prêtrise attrayante aux jeunes générations.

 

Page 18 : Pour la première fois de ma vie et de ma mort, je me sentais totalement libre, en phase avec moi-même et en paix avec tous les mondes.

 

Page 47 : Je méprise énormément les hommes, que ce soit ante ou post mortem. Je ne fais pas de jaloux. Ce qui me réconcilie avec l’Humanité, c’est qu’une espèce qui a engendré – même par hasard – l’odeur de la pluie sur l’asphalte ne peut pas être totalement mauvaise.

 

 

 

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Mon avis : Du typique s’il vous plait ! - Anne-Sophie Nédélec

Publié le par Fanfan Do

Éditions Le Lézard Bleu - Auto-Edition

 

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Quatrième de couverture :

Du typique, s’il vous plait ! ou 6 sketches à table…
Des retraités amateurs de voyages qui éprouvent quelques difficultés avec la langue des pays qu’ils visitent… des Japonais aux prises avec un serveur parisien particulièrement désagréable… une petite frappe qui s’invite au palace... et des jet-setters échoués dans un kebab…
Découvrez une galerie de personnages qui ont bien du mal à trouver leur place dans des lieux dont ils n'ont pas les codes !
Des pièces à 3, 4 ou 5 comédiens, à jouer dans l’ordre ou dans le désordre !

 

 

Mon avis :

Dans les trois premiers sketches on suit Brigitte et Georges dans leur pérégrinations touristiques, en Crête, en Suède, à Tokyo. Brigitte est constamment aimable et enthousiaste. Georges est un râleur impénitent, négatif et grognon. Ils veulent manger du typique, surtout Brigitte, c'est comme une sorte de mantra dans chaque restaurant où ils vont. du typique ? Ben oui, on veut manger local ! On ne va pas à l'étranger pour manger des steaks frites ou des omelettes baveuses !? Quoi que…
Ensuite on a Akiro et Akisa, des japonais à Paris, avec la légendaire amabilité des serveurs parisiens (certains serveurs marseillais ont hélas dû prendre des cours auprès d'eux 😡), et le choc des cultures donne lieu à des moment très drôles.
Dylan, petite racaille, qui veut pécho Cindy, et pour ce faire il l'invite dans un palace.
Entre Dylan, brut de décoffrage et le majordome, très précieux, s'engage un duel verbal…
Et pour finir, trois jet-setters, Camille, Marlène et Chantal, égarés dans un kebab, autrement dit totalement en terre inconnue. Et toujours, l'incompréhension, l'incommunicabilité entre deux mondes aux antipodes l'un de l'autre.

Anne-Sophie Nédélec s'amuse à croquer les petits travers de nos contemporains dans leur exploration du monde, avec toujours leur mauvaise humeur, leur refus de l'inconnu, leurs petites manies, et c'est drôle.
 

Citations :

Page 43 : SERVEUR : Quoi, raciste !? Moi raciste ?! On n’est pas raciste en France. C’est le pays des Droits de l’Homme, mon petit bonhomme ! (Il montre son front.) Ici, il y a gravé : Liberté, Égalité, Fraternité !

 

 

 

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Mon avis : Ticket Gagnant – Anne-Sophie Nédélec

Publié le par Fanfan Do

Auto-Édition Le Lézard Bleu

 

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Quatrième de couverture :

Quand un ticket gagnant se transforme en cadeau empoisonné…
Laura est une vraie Miss Catastrophe et sa vie amoureuse ressemble à un bazar sans nom.
Antoine a fait une croix sur les femmes et s'est réfugié dans le travail.
Lorsqu'ils gagnent chacun un circuit touristique au Mexique, ce qui devait être une pause pour se remettre sur pied devient un véritable cauchemar. Les voilà contraints de cohabiter au sein d'un groupe particulièrement hétéroclite, pire, de partager leur chambre !
Ni l'un ni l'autre ne semble prêt à faire d'efforts.
Le charme du voyage sera-t-il capable de les rapprocher ?
Une comédie irrésistible dans la lignée de Bridget Jones !
Entre humour, amour et catastrophes, embarquez avec Laura et Antoine pour un voyage rocambolesque que vous n'êtes pas près d'oublier...

Anne-Sophie Nédélec est passionnée de voyages, d’Histoire et de théâtre. Entre road-trips en famille autour du monde et créations scéniques en tant qu’autrice, metteuse en scène, comédienne et professeure de théâtre, elle écrit des romans. Friande de diversité, elle a publié une quarantaine de pièces de théâtre, trois romans historiques et un roman contemporain. La comédie romantique Ticket Gagnant marque un tournant dans sa production romanesque et renoue avec les ressorts comiques qui ont fait le succès de ses pièces.

 

 

Mon avis :

Laura et Audrey sont les meilleures amies du monde et pourtant totalement différentes. Laura est rêveuse, fleur bleue et incroyablement maladroite, Audrey est carrée et sûre d'elle.

Antoine a l'humour acerbe et c'est un ours mal léché, limite misanthrope. Marc, son ami, est au contraire extrêmement sociable.

Laura et Antoine, qui ne se connaissent pas vont tous les deux gagner un voyage au Mexique, dont ils ne veulent ni l'un ni l'autre… et se demander si Audrey et Marc n'auraient pas magouillé quelque chose à leur insu pour favoriser un rapprochement.

Quasiment dès le début, Laura m'a fait beaucoup rire avec ses maladresses et surtout ses chutes à répétition. Elle est un genre de Pierre Richard au féminin.


Anne-Sophie Nédélec croque, pour notre plus grand plaisir, tous les petits travers et les côtés pénibles des touristes français à l'étranger. C'est tellement bien vu ! On a vraiment l'impression de ne pas être exportables, d'avoir un steak frites dans la tête et un béret dessus, tellement ethnocentrés avec parfois un gros mépris à l'occidentale.

L'alternance des chapitres, entre Laura et Antoine, nous offre le point de vue et le ressenti de chacun et ça amène un plus puisqu'on est dans la tête de l'une et l'autre à tour de rôle. Et comme tous deux sont sur la défensive...
J'ai adoré Laura dans son ras le bol des mecs, elle, la fille trop gentille.

On a une chouette galerie de portraits, qui va du mâle blanc gros relou, marié mais dragueur, au vieux couple qui a tout fait et tout vu, en passant par les deux emmerdeuses célibataires qui voyagent toujours ensemble, ainsi que deux jeunes, le frère, et sa sœur adolescente qui adore son portable et les selfies ou encore la guide totalement incompétente. Au milieu de tout ça, une octogénaire très zen, apaisante.

De plus le voyage au Mexique avec toutes les visites dans des lieux historiques m'a fascinée, m'a fait rêver et donné envie d'aller faire un tour là bas sur les traces des vestiges aztèques et mayas. Il m'a replongée dans le souvenir d'une lecture que j'avais adorée, 
Azteca de Gary Jennings. J'ai eu ici l'impression que le passé et le présent se rejoignaient, comme si l'âme aztèque flottait autour de ces sites.

Comme à chaque fois que je lis un roman de 
Anne-Sophie Nédélec, je me laisse embarquer. Elle sait si bien nous raconter des histoire qui nous emportent et, dans le cas présent, sous une apparente légèreté générale, elle nous raconte quelque chose de beau sur l'humanité.

Ce livre a tout ce que j'aime : des personnages hauts en couleur, un voyage au bout du monde, des émotions en tout genre, et des éclats de rire !
Dès que je l'ai commencé je n'ai plus eu envie de le lâcher !
Je me dis que c'est de bon augure de commencer l'année avec un livre qui fait autant de bien !!

 

Citations :

Page 91 : Je saisis une sauterelle par une patte en masquant autant que possible mon dégoût. Je sais que c’est une simple question d’habitude, et que, dans le fond, un steak saignant est tout aussi répugnant. Mais une vie passée à écraser ou à exterminer araignées, cafards et autres insectes à coups de savate ou de bombe chimique ne me les rend pas franchement comestibles. Je fourre la bestiole dans ma bouche. Ça craque sous les dents, c’est… c’est dégueulasse ! J’essaie de bloquer tous mes capteurs sensoriels, et surtout mon imagination, pour parvenir à déglutir le truc.

 

Page 167 : Je reste estomaquée. « Je ne veux surtout pas te blesser... » Mais bien sûr ! J’adore cette formule de rhétorique pour enrober une saloperie.

 

Page 219 : Le repas est interminable, les conversations pesantes, l’humour lourd. Au bout d’une dizaine de jours, ce sont toujours les mêmes vannes, les mêmes commentaires, les mêmes idées reçues qui reviennent...

 

 

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Mon avis : Par acquit de conscience – Cécile Crassous

Publié le par Fanfan Do

Auto-Édition

 

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Quatrième de couverture :

« Par acquit de conscience » est un épisode

de la série « Rue des Beaumonts »

suite de chroniques tendres et féroces sur notre société.

À lire dans l’ordre ou dans le désordre.

 

Pourquoi j’ai voulu lire ce livre :

J’aime beaucoup cette série dont j’ai déjà lu les précédents opus.

 

Mon avis :

André est le mari effacé de Michèle, femme autoritaire, condescendante et égocentrique, véritable emmerdeuse hypocondriaque qui monologue inlassablement. Il n'ose pas s'opposer à elle, à tel point que le masque mortuaire des sa belle-mère trône dans la chambre à coucher, bien en face du lit conjugal .

Il se trouve que Michèle est l'exécrable commère de Une vie sur le trottoir ! Persuadée qu'elle va mourir, elle réclame un prêtre. Ce qui devait être une confession ante-mortem va tourner à la loufoquerie la plus totale en compagnie des voisins qui faisaient la fête ensemble.

Encore une fois Cécile Crassous croque les petits travers de tout un chacun pour nous les montrer à la loupe, et c'est très drôle.

Comme à chaque histoire que nous raconte Cécile Crassous, je le suis beaucoup amusée, avec ces situations totalement absurdes et ses dialogues délirants.

 

Citations :

Page 72 : Je suis athée, vous ne me ferez pas chanter ce genre de conneries.

 

Tout le monde est sidéré par tant d’aplomb.

 

Vous ne voulez pas chanter par respect pour le défunt ?

 

Je veux bien chanter pour l’homme. Mais pas pour ce qu’il représente. La tyrannie et l’oppression. Les croisades, l’inquisition, les guerres de religion, la dévaluation féminine, la pédophilie.

 

 

 

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Mon avis : Elfie Saison 6 – Gabrielle Dubois

Publié le par Fanfan Do

Auto édition

 

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Quatrième de couverture :

 

Les chiens sont lâchés... et tous sur le dos d'Elfie en Irlande !
Oscar Delany en a après le petit Angus et met Elfie au désespoir. Marina d'Orléac, de peur qu'Elfie se mette en travers du brillant avenir qu'elle a programmé pour sa fille, la menace et autorise François-Xavier à agir sans se préoccuper des moyens qu'il peut employer... et ils seront mortels ! La douce Ashlynn ne peut être un secours pour Elfie maintenant sollicitée par ses amis irlandais pour perpétrer le combat pour une Irlande libre.
Au milieu de tout ces tiraillements, quelles sont les positions de Lord Wanton et de César de Beaumont ? Sauront-ils se souvenir qu'ils sont les amis du grand Angus King ? C'est toujours dans les moments importants qu'on reconnaît ses amis de ses ennemis, qu'on fait preuve de courage ou de lâcheté. Mais le courage est-il une arme suffisante contre de si puissants ennemis... ?
Toutes les réponses sont dans cette Saison 6 de ELFIE, la dernière ! 

 

 

 

Mon avis :

 

Ce tome ci est plus grave que les précédents. La légèreté a laissé place à la douleur. Le temps passe et nul n'est immortel. Elfie du haut de sa petite vingtaine découvre la douleur des pages qui se tournent définitivement, de la vie qui ne sera plus jamais la même, et le poids de l'absence.

Cet opus est riche en manigances et intrigues qui visent à nuire à Elfie. Des gens sans scrupules prêts à tout pour servir leurs intérêts rôdent dans son sillage maintenant qu'ils la pensent vulnérable.

J'ai aimé ce dernier épisode de la vie d'Elfie, et j'aurais aimé que ça dure plus longtemps.
Plus de pages m'auraient ravie car l'histoire aurait pu être plus développée, plus foisonnante.


 

 

Citations :

 

Page 105 : - Madame, dit Elfie, droite et froide. Berlioz lui-même s’est inspiré de chansons populaires de la Savoie pour sa Damnation de Faust. Beethoven a repris le thème de The Last Rose of Summer. Évidemment, toute information culturelle et non lucrative n’étant pas de votre ressort, je peux comprendre que vous n’y ayez aucun intérêt.

 

 

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