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Mon avis : Les sacrifices de Nari - Ylanë Maÿvis

Publié le par Fanfan Do

Traduit du Koroïen par Nicolas Jolie

 

Mon avis sur Insta c'est ici

 

 

Quatrième de couverture :

 

Depuis des temps immémoriaux, les Nilagos consacrent des cérémonies à leur déesse tutélaire Nari en lui sacrifiant leur animal-totem, le majestueux nilab. Mais sous le règne de l'aÿr Balog le Malin, la spiritualité de la tribu s'efface progressivement devant les ambitions politiques et économiques de son chef qui voue une haine secrète à Nari. Poussé par le désir de comprendre une prophétie qui l'accable, Balog devra affronter son passé et se confronter à la divinité... mais cela suffira-t-il pour permettre aux Nilagos de renouer avec leurs traditions ancestrales ?

L'histoirienne Ylanë Maÿvis nous fait plonger au cœur de l'ère tribale de Koro, où de modeste tribus côtoient des clans très puissants, bien plus avancés économiquement et technologiquement. Le résultat de ces recherches mythoscientifiques fait émerger certaines des principales problématiques de cette lointaine époque, et permet de soulever le voile de la jeunesse de l'un des plus grands héros koroïens de cette période : le célèbre Toziram.

 

 

 

Pourquoi j'ai voulu lire ce livre :

 

 

Nicolas Jolie, le traducteur de cette histoire m'a proposé la lecture de ce livre via le site Simplement Pro.

 

 

 

Mon avis :

 



C'est tout un univers qui nous est décrit là avec sa mythologie et son histoire. Un peuple, avec ses croyances et une certaine barbarie envers ce qui n'est pas de son espèce. Le tout premier rituel m'a fait penser aux sacrifices perpétrés par les aztèques, entourés d'une grande ferveur mystique. Sacrifice offert à la déesse Nari, cette curieuse petite divinité virevoltante, au langage surprenant.

J'ai vu dans l'histoire de cet autre monde, un parallèle avec nous, les humains, nos sociétés et la façon écœurante dont nous traitons les animaux, dont nous faisons de la mort un spectacle, mais aussi la vanité et la futilité de croire que la puissance et le pouvoir apportent le bonheur, et de penser qu'on peut dompter la nature.

C'est un récit prenant, qui vous embarque dans l'histoire de ce peuple, où on chemine avec les personnages, certains avec une belle âme comme Gula, Toziram et Pik-Pok, alors que d'autres sont plutôt détestables. J'ai beaucoup aimé, d'autant que tout est très visuel et que du coup j'y étais, je voyais tout. J'ai aimé les descriptions des paysages et des nilabs, ces animaux majestueux. J'ai surtout trouvé envoûtante l'impression de lire l'histoire d'un peuple primaire alors qu'il dispose d'une technologie avancée. Une sorte de grand écart entre une vie simple et bucolique et de grandes capacités technologiques, entre la barbarie et le futur.

Plus on avance dans l'histoire, plus elle est addictive. On est face à la nature grandiose, terre nourricière des Nilagos, des Pitakas, des Alumbagis, Ragiz, Zetrals... tous ces peuples qui l'habitent... dont certains oublient trop souvent de la respecter, ceux qui renoncent à vivre en harmonie avec le grand tout et laissent parler leurs instincts cupides et belliqueux.

Une histoires de vies, de clans, de luttes de pouvoirs et de guerre, avec une pensée écolo sous-jacente, ainsi que des personnages aux personnalités intéressantes, tout ça m'a énormément plu, y compris l'épilogue totalement inattendu !

Il s'agit là d'un fragment important de l'Histoire Koroïenne, éclairée à la fin par nombre d'explications en commentaire. J'ai trouvé très intéressant le parti pris d'avoir traduit du Koroïen un texte écrit par Ylanë Mayvis, native de Koro passionnée par l'histoire de la planète qui l'a vue naître.



 

 

Citations :

 

Page 81 : - Que vais-je bien pouvoir faire de ces couilles de nilab ? Les porter en pendentif ?

 

Page 232 : - L'équilibre est la porte ouvrant sur l'harmonie.

 

 

 

 

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