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Mon avis : Le voyage de Ludwig - Julien Jouanneau

Publié le par Fanfan Do

Quatrième de couverture :

 

Ludwig est un compagnon parfait. Affectueux. Le rayon de soleil de sa maîtresse Hannah dans leur quotidien assombri par l'Occupation.
Le jour où elle est jetée dans un wagon à bestiaux en partance vers une destination inconnue, Ludwig se lance à la poursuite du train. Sans jamais s'arrêter, sans jamais quitter les rails. L'espoir de retrouver Hannah lui fait traverser une France ravagée par les ténèbres, exsangue et suffocante. Une terre où les menaces surgissent le long du chemin de fer, où la sauvagerie rôde. Pris au piège des parfums de la guerre, épuisé et meurtri, Ludwig court entre les deux bras d'acier. Sa fidélité bravera les enfers.
À travers le regard de Ludwig se dessine sous nos yeux le paysage de la France occupée, où le bien et le mal sont à la fois l’œuvre des hommes et celle des bêtes.

 

Mon avis :

 

Ludwig, quel magnifique prénom !
D'ailleurs c'est celui de mon fils ;)
Au début c'est beau, comme l'amour d'un chien. Mais la tristesse guette, c'est la guerre et Hannah, la maîtresse de Ludwig, est juive.
Un jour Hannah est emmenée pour être déportée et Ludwig n'aura qu'un seul but, la retrouver, elle, l'amour de sa vie.
C'est la première fois que je lis un roman dont le narrateur est un chien.
C'est à croire que l'auteur a été chien dans une vie antérieure tellement il raconte les choses comme si c'était réellement lui Ludwig. Mais en réalité, en vivant avec eux, on sait leur amour total, leur confiance, leur abnégation.
À travers le récit de Ludwig, l'auteur nous offre tout un monde de sensations olfactives et nous amène à imaginer l'univers canin de l'intérieur. Et c'est très beau.

Les animaux ont une perception du monde totalement différente de la nôtre et ça paraît magique ce qui nous est raconté là.
C'est le voyage initiatique de Ludwig pour atteindre son état complet de chien.

C'est sublime, il faut le lire pour le comprendre, ça ne peut pas se résumer.
Il y a beaucoup de laideur aussi, car ça se passe pendant la période ténébreuse du nazisme.
Je pense qu'à l'avenir je regarderai mes chiens autrement quand je les verrai la truffe au vent. Je m'interrogeai sur ce que peut-être ils ont senti, du présent ou du passé, en tout cas de ce que nous, nous ne supposons même pas, alors qu'eux savent.

 

Citations :

 

Page 17 : Ne l'oublie jamais, Ludwig, toutes les solutions se trouvent dans les livres, eux seuls nous sauveront.

 

Page 28 : Je me souviens en particulier d'une journée d'été, où je tentais d’attraper le vent chaud. Les hommes aussi aiment poursuivre des choses en vain.

 

Page 58 : La décision est brusque. Je poursuis le chemin et marche droit dans le soleil, pour retrouver Hannah au pied du ciel.

 

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