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Mon avis : La mort immortelle – Liu Cixin

Publié le par Fanfan Do

Traduit par Gwennaël Gaffric

 

Éditions Actes Sud

 

Mon avis sur Insta c'est ici

 

Quatrième de couverture :

Un demi-siècle après l'Ultime Bataille, l'équilibre précaire dû à la dissuasion de la forêt sombre continue de maintenir les envahisseurs trisolariens à distance. La Terre jouit d'une prospérité sans précédent grâce au transfert des connaissances et des technologies trisolariennes. La science humaine connaît des progrès pour ainsi dire quotidiens, les Trisolariens découvrent avec fascination la culture humaine et l'espoir grandit que les deux civilisations puissent bientôt coexister pacifiquement sans la terrible menace d'une annihilation réciproque. Mais lorsqu'une ingénieure en aéronautique originaire du début du xxie siècle sort de son hibernation, elle réveille avec elle le souvenir d'un programme qui menace cet équilibre. Bientôt, l'humanité aura à faire un choix : partir à la conquête d'autres univers ou mourir dans son berceau.

Après Le Problème à trois corps et La Forêt sombre, Liu Cixin referme l'un des cycles de science-fiction les plus ambitieux de ce siècle.

 

Né en 1963, Liu Cixin est une véritable légende de la SF en Chine. La trilogie du Problème à trois corps est en cours de publication dans le monde entier.

 

 

Mon avis :
Comment parler d'un tome 3 ?
Alors d'abord, après avoir lu 198 pages, je l'ai mis de côté parce que j'avais envie d'autres lectures. Après 9 mois (Eh Eh) je m'y suis remise en espérant ne pas trop m'y perdre. Et je dois dire qu'après une telle pause entre le tome 2 et le tome 3, j'ai eu un peu de mal à raccrocher les wagons.

J'ai fini par y arriver et j'ai été happée, sous hypnose, tellement c'est foisonnant. J'ai aussi été larguée plus d'une fois. J'en suis venue à me demander "
Liu Cixin est-il un puits de science au point que moi petite mortelle pas du tout matheuse ni scientifique je m'y perde ?"
La réponse est : p'têt ben qu'oui ! Un érudit à n'en point douter. Il est balaise le bonhomme !

J'ai du aller faire des recherches sur internet pour essayer de comprendre le concept de la quatrième dimension. J'ai un peu saisi l'idée, mais pas longtemps. Donc j'en reviens toujours à la même chose : au niveau maths, j'ai vraiment un QI d'amibe. D'autant que ce n'est pas tout ! Les hypothèses scientifiques se sont succédées et mont perdue systématiquement car j'ai souvent pensé que ce qui était proposé là, outre le fait que je ne comprenais pas grand-chose - la vitesse luminique, les trous noirs, aïe ma pauvre tête -, devait être tout simplement impossible… Mais peut-être pas car 
Liu Cixin est ingénieur avant d'être romancier, ce qui suppose que ses extrapolation sont plausibles.

Je pense que mon ingénieur de père se serait éclaté à cette lecture. Moi je me suis sentie, surtout à la fin, une bien plus que nanoparticule - et peut-être moins que ça - sur un grain de poussière perdu dans l'univers.
En résumé, c'est pointu, touffu, ardu mais captivant, bien qu'un peu long à mon goût, encore que, plus court, ça aurait peut-être manqué de quelque chose d'essentiel.
Voilà le genre de roman qui fait surchauffer le cerveau mais dont on veut absolument connaître le fin mot de l'histoire, même si dans tout cela il y a quelque chose de terrifiant… mais pas plus que de penser à l'infini de l'univers…

 

Citations :

Page 37 : Imaginez une colonie de fourmis transportant sans repos des fragments de cailloux de la taille d’un grain chacune : donnez-leur des milliards d’années et elles auront réussi à déplacer le mont Tai tout entier. Il suffit d’étirer suffisamment le temps, et la vie se révèle bien plus forte que la roche ou le métal, plus puissante qu’un typhon ou un volcan.

 

Page 116 : Comme tous ceux qui avaient étudié la navigation spatiale, Yun Tianming était terrifié par l’espace. Plus que quiconque, il connaissait ses dangers, il savait que l’enfer ne se trouvait pas sous terre mais dans le ciel.

 

Page 322 : Mojovic et Guan Yifan firent une découverte fascinante : ils pouvaient voir les étoiles tout autour d’eux. Ils apercevaient nettement la lueur éclatante de la Voie lactée qui s’étendait dans l’éternelle nuit du cosmos.

 

Page 404 : Cheng Xin était déconcertée par l’agencement chaotique des tubes, qui n’était pas le résultat d’une négligence mais, au contraire, celui d’un effort et d’une conception inouïs. C’était une sorte de chaos ultime, comme si le moindre soupçon d’ordre était tabou. Il paraissait suggérer une approche esthétique aux antipodes de celle que connaissait l’humanité : ici, le chaos était synonyme de beauté et l’ordre de laideur.

 

Page 463 : Quant à Goutte de rosée, ce n’est qu’une femme, elle est inoffensive.

 

Page 772 : Une personne seule ne peut pas détruire un monde. Si ce monde est détruit, c’est la faute de l’ensemble des hommes, ceux qui sont en vie comme ceux qui sont morts. C’est le résultat d’une action collective.

 

 

 

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