Mon avis : Le nom des étoiles – Pete Fromm
Éditions Gallmeister
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Quatrième de couverture :
Pete Fromm a une quarantaine d’années, deux beaux garçons, une vie splendide en plein cœur du Montana. Son passé de ranger et d’emplois saisonniers dans les espaces les plus sauvages des États-Unis est derrière lui, il est désormais père de famille. Un jour, on lui propose de partir s’installer un mois dans une cabane perdue au cœur de la Bob Marshall Wilderness. Dans cette région, qui abrite l’une des plus fortes densités de grizzlys des États-Unis, il devra surveiller la croissance d’alevins dans la rivière. La nature et le goût des grands espaces, sont-ils conciliables avec les responsabilités familiales ? Non, pense-t-il, oui, répond sa femme, un mois passe en un éclair, pars.
Plus de vingt ans après son séjour à Indian Creek, voici Pete Fromm au seuil d’une nouvelle aventure en solitaire.
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Pourquoi j’ai voulu lire ce livre :
J'ai tellement aimé Indian Creek que j'ai eu envie de lire cette suite aussitôt le livre refermé.
Mon avis :
Une vingtaine d'années après son expérience à Indian Creek, Pete Fromm, devenu père, accepté une mission et retourne vivre une expérience d'homme des bois dans une région qui compte une des plus forte concentration de grizzlys des États-Unis. Cette fois-ci il voudrait emmener avec lui ses deux fils, Nolan, neuf ans et Aidan, six ans. Mais maman veille ! Emmener les deux petits chez les grizzlys !.. mais ça va pas non !?
Pete Fromm alterne les chapitres entre son séjour dans les bois et sa vie avec ses enfants. Et là, on le découvre papa-poule, où plutôt papa-castor voire même carrément papa-ours. Ses fils ont eu une enfance rêvée, au contact de la nature, avec un père complice et initiateur de toutes choses. D'ailleurs son immense amour pour eux, et réciproquement, est extrêmement prégnant tout le long, c'est tellement beau...
Il nous emmène aussi dans ses souvenirs et ses expériences professionnelles lors de sa vie estudiantine, au contact de la nature et partage avec nous parfois des moments assez drôles, nous raconte aussi sa rencontre avec Rose, la mère de ses enfants.
J'ai eu un peu de mal à me laisser emporter dans l'histoire cette fois-ci. Sans doute les nombreux allers et retours entre passé et présent m'ont sortie du contexte. J'avoue que j'ai même perdu le fil par moments, ne sachant plus de quelle époque il s'agissait. Oui car il y a énormément de digressions vers le passé même quand on est dans les chapitres du temps présent.
Donc malheureusement ça n'a pas été pour moi le même engouement qu'avec Indian Creek, mais ça reste une lecture agréable car c'est une magnifique ode à la nature, à l'amitié, à la vie.
Citations :
Page 16 : Après m’être installé à dix-sept ans dans le Montana, j’ai passé des années à rêver aux montagnards et à leurs exploits virils et solitaires, je rêvais de trouver une cabane introuvable car trop isolée, digne d’une carte postale, avec peut-être un hybride de loup qui passerait la gueule à la porte pour anéantir tous les étrangers.
Page 39 : Je survécus. J’appris à le faire. J’appris que la solitude a ses hauts et ses bas. J’appris qu’un endroit comme celui-là, lorsqu’on y vit seul, devient plus qu’un simple endroit.