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Mon avis : Dune Tome 1 - Frank Herbert

Publié le par Fanfan Do

Traduit par Michel Demuth

 

Éditions Robert Laffont – AILLEURS & DEMAIN

 

Mon avis sur Insta c'est ici

 

Quatrième de couverture :

Car Dune produit l'Épice, drogue miracle, source de longévité et de prescience. Voici l'épopée prodigieuse de Paul Atréides, connu comme prophète sous le nom de Paul Muad'Dib, seigneur d'Arrakis et empereur appelé à devenir le messie de Dune.
Avec le cycle de Dune, Frank Herbert a brossé une fresque immense, digne, par l'intensité dramatique et le foisonnement des personnages, des plus grands chefs-d'oeuvre du roman historique classique.
On y perçoit aussi le bruit et la fureur des drames shakespeariens. Mais cette fresque ne se situe pas dans le passé. Elle se déploie dans l'avenir. Un avenir où les hommes naviguent entre les étoiles et peuplent un milliard de mondes. Parmi ces mondes, Dune, planète désertique où l'eau est plus précieuse que l'or et pour laquelle se battent les deux grandes familles des Atréides et des Harkonnen.

 

Pourquoi j’ai voulu lire ce livre :

C’est Lea Touch Book, admin du groupe FB Picabo River Book Club qui a su me donner envie de lire ce livre que j’évitais.

 

Mon avis :

J'ai été quelque peu déstabilisée au départ par tous les termes inconnus qui renvoient au Lexique de l'Imperium en fin d'ouvrage. Mais rapidement j'ai été prise dans l'histoire et au bout de trente pages je n'y pensais plus.
Et puis je suis allée voir le film au cinéma, chose que je ne fais jamais pendant une lecture mais qui m'a aidée finalement à situer les différents éléments.

L'eau, cette denrée essentielle à la vie sur Arrakis, dont il ne faut en aucun cas gaspiller la moindre goutte et qui donne à ce roman des vrais relents d'écologie… dans ce monde aride, on prend vraiment conscience de sa valeur.

Que dire à part que j'ai trouvé l'histoire passionnante, haletante, profonde et incroyablement addictive.
C'est l'éternel recommencement des luttes de pouvoir, des religions qui servent à asservir, comme si tous les peuples devaient être indéfiniment coincés dans le même schéma immuable.
C'est peut-être que les hommes et les civilisations se suivent et se ressemblent.

J'ai aimé être régulièrement invitée dans les pensées des différents protagonistes, j'ai trouvé ça très éclairant quant aux possibilités qui se profilaient, à la duplicité de certains, et aux projets et désirs de ceux dont on lit les pensées.

J'ai néanmoins un peu de difficulté à imaginer que dans plusieurs millénaires, les êtres doués d'une pensée concrète seront toujours assujettis à des superstitions.

Frank Herbert a construit un univers complexe et futuriste, et pourtant intemporel. Par certains aspects, les luttes de pouvoir, les perfidies et trahisons, les religions toutes-puissantes, et le système impérialiste m'ont évoqué l'Antiquité mais aussi le Moyen-Âge, à la différence qu'il y a là des natifs de différents mondes dont certains ont des pouvoirs télépathiques, de prescience ou encore télékinésiques.

Je ne saurais dire si j'ai aimé un peu, beaucoup, passionnément… je pense que je le saurai avec le temps.

 

 

Citations :

Page 246 : On prête l’oreille aux hordes, aux cris de ceux qui chassaient nos ancêtres en un passé si lointain que seules nos cellules les plus primitives s’en souviennent. Les oreilles voient. Les narines voient.

 

Page 592 : Tous les hommes cherchent la lumière. La Religion n’est que la façon la plus ancienne et la plus vénérable de trouver un sens à l’univers créé par Dieu. Les savants cherchent les lois des évènements. Le rôle de la Religion est de découvrir la place de l’homme dans cette légalité.

 

 

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